Tout est possible désormais au Proche-Orient

Voilà, on y est maintenant. L'escalade tant recherchée par Israël est une réalité. On s'y attendait, ce n'était qu'une question de temps. Après le Hamas à Ghaza, le Hezbollah était le prochain dans la liste de Netanyahu, le boucher d'Israël. Et le Hezbollah vient de perdre son guide, Hassan Nassrallah, dans un intense bombardement qui a rasé de la carte plusieurs quartiers du Sud de Beyrouth. Désormais, au Proche-Orient, tous les scénarios sont possibles. L'embrasement de toute la région n'est pas à écarter comme l'a toujours voulu Israël, malgré les appels de la communauté internationale pour un cessez-le-feu. L'Iran est déjà la prochaine cible puisque le Hezbollah est un allier de taille et l'assassinat de Hassan Nassrallah ne pourra pas rester impuni. L'Iran est donc forcément concerné par cette nouvelle donne puisque c'est à elle que revient la grande mission de l'équilibre des forces dans la région au moment où la Syrie et l'Irak ont été affaiblis. Cette guerre qui impliquerait l'Iran était attendue notamment depuis l'assassinat d'Ismaël Hanniyé en terre iranienne. Il est clair désormais que toutes les organisations révolutionnaires de la région seront mobilisées pour une riposte conséquente contre les forces israéliennes. Du coup, l'arrêt des hostilités, le retour au calme et aux négociations, ne sont plus à l'ordre du jour, même si les Etats Unis continuent à faire croire au Monde qu'ils font tout pour convaincre Netanyahu de la nécessité d'un arrêt des combats. Mais, il faut le souligner, sans le soutien des Etats Unis et des pays occidentaux, Israël n'aurait jamais osé aller si loin et le boucher d'Israël n'aurait jamais risqué d'embraser toute la région. Si le Proche-Orient est sur le pied de guerre aujourd'hui, c'est d'abord à cause de l'appui des Américains. Comme quoi, les leçons du passé n'ont finalement servi à rien.


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