«Est-ce que les bouteilles et les sachets en plastique nécessitent une fiche technique?». Le wali exacerbé par la situation de certaines résidences universitaires

C’est la sempiternelle question posée par le wali d’Oran, Samir Chibani, à l’issue de la présentation vidéo d’un exposé sur la situation de certaines résidences universitaires à Oran, lors des travaux de la dernière session d’APW suite aux multiples carences constatées dans le domaine de la maintenance, de l’étanchéité et des infiltrations d’eaux notamment. La situation des résidences universitaires est marquée également par une offre limitée par rapport à la population estudiantine actuelle qui avoisine, selon des chiffres récents, les 90.000 étudiants au niveau des trois universités de Belgaid ( 25.000 étudiants), Sénia (23.000) et USTO (33.000), ce qui, a priori, nécessiterait à court terme le lancement de travaux de réhabilitation pour entamer mieux la prochaine rentrée universitaire 2025-2026, ou le cas échéant, la construction d’autres résidences. Il s’agit là d’un autre facteur dû à une surpopulation universitaire à l’échelle locale suite aux admissions et inscriptions d’étudiants sans cesse croissantes à partir de plusieurs wilayas limitrophes, au moment où la capacité d’accueil des résidences s’avère réduite. Le wali qui s’est attablé sur tous ces problèmes n’a pas pour autant ménagé ses critiques sur la gestion. «Il y a certes des problèmes qui sont objectifs mais il y a d’autres qui incombent à la gestion ce qui est inadmissible, comme le cas de l’absence de la maintenance ou de réhabilitation de l’étanchéité pour éviter les infiltrations d’eau dans les murs et les toits des pièces» a-t-il regretté de le dire. Se demandant s’il faudrait changer de gestion, il rappellera dans le même registre que «quatre directeurs ont été changés en une semaine dans une cité universitaire à Sidi Bel Abbes» faisant remarquer que le problème est dû aussi à l’instabilité dans les structures universitaires». Concernant le dossier de réhabilitation de trois résidences, le coût serait évalué à 1,28 milliard de DA au moment où l’on parle d’un montant estimatif de 4, 5 milliards de DA afin d’améliorer la situation de toutes les résidences existantes d’une manière générale dans le but d’accueillir les étudiants dans des conditions d’hébergement dignes de ce nom.


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