Des quartiers entiers rasés au Sud de Beyrouth. Hassan Nasrallah tombe en martyr

Après l’assassinat barbare le 31 juillet 2024 à Téhéran du leader politique de Hamas Ismail Hanniya tombé en martyr, Israël s’en prend au Chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah tombé lui aussi en martyr dans des frappes sans précédent menées par les forces d'occupation sioniste. Ces raids les plus violents et meurtriers depuis le début des hostilités de l’armée sioniste sur le sud du Liban ont eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé samedi un communiqué du Hezbollah. Israël ne recule devant rien tant elle a mis dans son œil de cyclone tous les vaillants chefs politiques de la résistance que ce soit au Liban qu’en Palestine. L’histoire retient que Nasrallah a été au côté de Hanniya, les Chefs les plus emblématiques de la résistance arabe musulmane face à l’ogre sioniste. Tous les deux ont marqué durant longtemps l’histoire du combat légitime et infaillible des peuples opprimés du sud du Liban et de Ghaza face à l’occupation sioniste. Celui qui s’est rangé du côté de son défunt compagnon du Hamas pour combattre leur seul ennemi juré dans la bande de Ghaza puis au sud Liban, oui devenu la «bête noire et le «cauchemar» d’Israël, a rejoint le Paradis après une longue lutte implacable contre les sionistes et leur commanditaire et le non moins sanguinaire Netanyahu. " Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (..) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans", a annoncé un communiqué de la formation libanaise, relayé par des médias. Pourtant le jour des raids intensifs des sionistes sur le sud de Beyrouth, personne et même les médias arabes ne donnaient de crédit à l’hypothèse véhiculée par Israël sur son présumé assassinat, tellement ce leader était toujours imprenable et indétrônable et il aura fallu attendre le communiqué angoissant du Hezbollah pour confirmer la mort cruelle et tragique de Nasrallah qui restera longtemps une figure de proue incontestée de la guerre arabo musulmane contre l’occupant sioniste. Le Hamas dénonce un acte terroriste. Les réactions sont en chaîne après l’annonce d’Israël d’avoir tué le chef de hezbolla . Déjà, vendredi, des rumeurs circulaient sur sa mort bien que encore incertaine. Hassan Nasrallah était la cible principale. Des médias israéliens affirmaient qu’il aurait été visé par une frappe précise sur le quartier général du Hezbollah, mais aucune confirmation officielle n’avait encore été donnée jusqu'à ce samedi. «Cela pourrait prendre des semaines avant que nous sachions s’il a été tué ou non», avait confié un responsable israélien au New York Times. Les confrontations entre Israël et le Hezbollah n’ont montré aucun apaisement depuis plusieurs semaines. La communauté internationale était jusque-là divisée sur la manière de réagir face à la montée de tension et de la barbarie au sud du Liban. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a appelé à un cessez-le-feu immédiat, mais Israël rejette pour l’instant toute perspective de trêve, affirmant sa détermination à éradiquer les capacités militaires du Hezbollah. Pour les habitants de Beyrouth, la situation est devenue insoutenable. Beaucoup craignent que les frappes israéliennes ne fassent qu’empirer au cours des prochains jours. «Nous vivons dans la peur constante», raconte un habitant de la banlieue sud. «Où que nous allions, nous ne sommes plus en sécurité». La capitale libanaise, meurtrie par des années de crise, se trouve à nouveau au cœur d’un conflit destructeur, dont les civils paient, une fois de plus, le prix le plus élevé. Les prochains jours s’annoncent critiques pour l’avenir de Beyrouth, alors que la ville continue de subir l’une des plus graves escalades militaires de ces dernières décennies. Les frappes israéliennes, parmi les plus violentes depuis le début des hostilités, ont rasé des quartiers entiers avec des bombes de 2 tonnes, pourtant interdites par les conventions internationales lorsqu’elles sont utilisées sur des zones civiles. Même si les populations avaient été prévenues en amont, ces attaques dévastatrices en plusieurs vagues ont laissé des scènes de désolation à travers toute la capitale et de nombreuses victimes. Dans plusieurs zones densément peuplées, des bâtiments résidentiels ont été littéralement soufflés par la puissance des explosions. Des familles entières se sont retrouvées sans abri, errant toute la nuit dans les rues de Beyrouth, désespérées et ne sachant plus vers quel refuge se tourner. «Nous avons tout perdu», murmure, en larmes, une mère de famille évacuée en catastrophe du quartier de Dahiyeh. «Il ne reste rien de notre maison». Des frappes d’une violence inouïe et un bilan humain en constante augmentation. L’armée israélienne a revendiqué la destruction de «dépôts d’armes stratégiques» dissimulés sous des immeubles civils, mais le Hezbollah a fermement démenti ces allégations. Selon le ministère libanais de la Santé, les bombardements ont fait au moins six morts et 91 blessés. Des secouristes indiquent qu’il ne faille pas s’étonner d’un bilan temporaire si bas, beaucoup de corps ayant été simplement vaporisés par le souffle des explosions. La télévision libanaise de même que le ministère de la santé dc ce pays annonçaient vendredi que deux morts et plus de 37 martyrs ont été victimes de raids sioniste sur le sud de Beyroutha. Parmi les victimes figurent des enfants extraits des décombres par les secouristes, tandis que les hôpitaux de la capitale, surchargés et sous pression, peinent à accueillir le flot continu de blessés. Certaines structures ont même été contraintes d’évacuer leurs patients par crainte de nouvelles frappes. Ces bombes de 2 tonnes, utilisées malgré leur interdiction dans des zones habitées, ont accentué la peur parmi la population civile. Bien que les habitants aient reçu des avertissements, ces derniers n’ont guère été suffisants pour éviter les lourdes pertes humaines et matérielles. «Nous sommes frappés par une brutalité sans précédent», déclare un responsable des services de secours, ajoutant que «les quartiers touchés sont méconnaissables».

Les Nations unies ont exprimé leur «vive inquiétude» face à cette escalade de violence. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a également déploré l’incapacité de la communauté internationale à stopper l’offensive israélienne. Pendant ce temps, les frappes israéliennes continuent de viser des positions à Tyr, Baalbek et dans la plaine de la Bekaa, tandis que l’armée israélienne affirme avoir éliminé plusieurs commandants du Hezbollah. À l’aube, la ville de Beyrouth s’est réveillée dans un climat de tension extrême.


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