Ghaza continue de souffrir

La dernière «mini-guerre» israélo-américano-iranienne, n’a pas eu l’impact positif tant attendu sur la situation à Ghaza. Les Ghazzouis continuent toujours de souffrir, privés de nourriture et d’eau potable, ainsi que d’autres besoins, constituant le minimum nécessaire pour un être humain. Ni l’Egypte de Sissi, non plus la Jordanie de Abdallah, n’ont eu enfin le courage de venir en aide à ce peuple à la lisière du génocide. Ne serait-ce que par humanité, laissant de côté l’aspect parental consanguin, les liens religieux et la contiguïté géographique. L’Iran est entré en guerre avec les américains et les sionistes, ce n’est pas pour Ghaza comme certains voudraient nous faire croire. La république des mollahs avait vengé l’humiliante agression qu’elle avait subi des juifs. Sur 57 pays dits «musulmans indépendants» regroupés autour de l’Organisation de la Coopération Islamique, dont 22 Etats de la Ligue Arabe, aucun d’eux n’a osé braver l’oncle Sam et faire le geste cassant l’embargo. Ce colosse constitue une masse démographique de plus d’un milliard et demi de musulmans dont 450 millions d’arabes. C’est grave ! Quand même ! Parmi ces Etats islamiques, six pays sont considérés parmi les trente premières puissances militaires de la planète, à commencer par la Turquie 9eme, le Pakistan 12ème, l’Indonésie 13ème; l’Iran 16ème, l’Egypte 19ème et enfin l’Arabie saoudite 24 ème. (Source de l’information Atlas sociologique mondial). En fait, ces gens n’ont pas peur de l’entité sioniste, ce géant au pied d’argile, l’assassin des enfants. La dernière guerre contre l’Iran avait démontré qu’il s’agit d’un pays en carton… Ce sont, à vrai dire, les puissances occidentales, ses créateurs et ses protecteurs, qui lui soufflent cette fausse robustesse, qui font toujours peur à des musulmans de mauvaise foi. La Turquie la plus puissante de cette touffe d'États est toujours vassale à l’Otan depuis la création de cette organisation militaire. La république d’Atatürk, mi-figue mi-raisin, c'est-à-dire, mi-islamiste et mi- laïque et pro-occidentale n’arrive pas jusqu’à l’heure à se positionner, de façon claire et nette, sur cet échiquier troublant. Les Palestiniens avaient fait ce qu’ils pouvaient faire et plus, dans les limites de leurs moyens. En ce qui concerne les pays dits civilisés. Les pays de la liberté, de l’humanité, de la démocratie, du droit, et de l’expression libre sont divisés en deux catégories : une partie s’était engagée corps et âme avec la Palestine, mais hélas, elle n’a pas les moyens de sa politique, afin d’imposer ses convictions. L’autre catégorie est constamment inféodée à la volonté des puissants milieux sionistes, ayant infiltré toutes les Institutions de «décisions» en Occident.


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