La gratuité des plages prise très au sérieux

A chaque saison estivale, le récurent problème de la gratuité des plages se pose avec véhémence. Nous avons l’habitude d’entendre parler des gens qui s’accaparent injustement, des espaces, au niveau des plages publiques, plus ou moins grands, qui deviennent, par je ne sais quelle loi et quel droit, les leurs... En vertu de ce squattage, le prétendu «propriétaire» «jouisseur» ou «usufruitier» de ce bien va procéder à la location des endroits dans les plages publiques. Ces comportements illégaux avaient donné, encore une fois, la preuve d’une absence des services concernés de l’Etat. S’il y avait une quelconque prestation: parking surveillé, disponibilité des parasols, des tables et des chaises, les waterclosets, l’eau potable douce, la sécurité, les commerces nécessaires, tout cela normalement relèverait du ressort de la commune territorialement compétente qui devrait rendre disponibles et avec qualité et dans un climat d’une parfaite organisation, ces prestations. A notre avis, ces exploitations des plages, non seulement, elles consisteraient à rendre heureux ses concitoyens, mais iront constituer une source de revenus pour les finances de la commune. Si le séjour de l’estivant aurait été agréable, c’est grâce aux prestations qui étaient parfaites et répondant aux attentes des citoyens. Cette bonne réputation va impacter l’image de cet endroit et finira par drainer d’autres estivants. C’est cela les affaires. Cela s’appelle joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, tout le monde sortira gagnant de cette équation. Pour réussir ce genre d’affaires, il faudrait avoir la culture des affaires et surtout, celle de la bonne gestion des finances de la commune. Même, si nous ne disons rien, nous sommes au courant sur les méthodes archaïques et suspectes, utilisées par quelques responsables communaux, quant à l’exploitation journalière des parkings des plages et la destination louche de la recette à la fin d’une journée notamment quand le parking regorgeait de véhicules. Ce secteur, bien que très actif uniquement, pendant une période limitée de l’année, est un segment important du secteur du tourisme qui est, à son tour, un segment pas moins important de l’économie nationale, sachant bien que le secteur du tourisme en Algérie représente 3,9 % du volume des exportations, 9,5 % du taux des investissements productifs et 8,1% du PIB. Ce secteur aura besoin d’être réorganisé et dont ses grands atouts auront besoin d’être radicalement exploités et mis en valeur… Ainsi, une économie nationale, pourrait bien commencer, dans une petite plage du littoral algérien…


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