Dès son apparition, la technologie moderne avec ses prouesses diversifiées et infinies, a réussi à transformer le mode de vie des citoyens du monde. Les produits technologiques sont désormais devenus des gadgets très inséparables de la vie quotidienne de l’Homme moderne. Que ce soit pour se procurer des intérêts matériels ou des babioles passe-temps. Il est impossible de rencontrer un enfant ou surtout un ados qui n’est pas muni d’un téléphone portable, avec options, sur lequel ses yeux sont fixés presque toute la journée. Cette fixation est tellement forte au point où l’enfant «victime» ne saurait plus ce qui se passe autour de lui.. Les contenus exposés le subjuguent jusqu’à se perdre dans les méandres des sites et des innombrables réseaux sociaux, où il serait coupé de sa réalité. Cette situation, selon des études sociologiques faites par des chercheurs scientifiques, a laissé ses impacts négatifs sur le rendement pédagogique à l'École et surtout sur les relations sociales. La chaleur caractérisant les relations humaines dans une telle société n’est plus d’actualité. Les rendez-vous festifs qui rassemblaient autrefois les familles comme les fêtes de l’Aïd ne sont plus nécessaires, puisque les félicitations se font par téléphone. Donc, inutile de se déplacer chez son oncle ou sa tante qui habitent à quelques kilomètres pour les échanges de vœux sont remplacés par des messages SMS. Ou, à la rigueur des félicitations échangées par la webcam. L’impact négatif sur le rendement scolaire reste, cependant, le plus gros problème auquel faire face ! Les sites ou les réseaux sociaux fréquentés par l’enfant ne sont pas toujours garantis, sur le plan moral et éducatif. Le contenu du net demeure jusqu’à preuve du contraire, hors de la portée de toute sorte de contrôle sérieux, en sachant que l’enfant n’a pas encore atteint la maturité, afin de pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie. A ne pas surtout omettre de rappeler que les réseaux du terrorisme international, les réseaux de trafic de drogue, de la migration clandestine, utilisent également, les réseaux sociaux pour «pécher» leurs victimes. Ainsi la mission des services de sécurité en charge de la surveillance des réseaux sociaux et la lutte contre la cybercriminalité, s’avère de plus en plus difficile, notamment, quand des enfants et des ados inconscients y sont impliqués. Sachant bien que la protection des citoyens fait partie des missions constitutionnelles de l’Etat. Du coup, la protection du citoyen des effets néfastes du net n’échappe pas à la règle.