C'est parti pour le bac

Il y a juste huit mois de ça, nous parlions de la rentrée scolaire, de ses embûches, ses hauts et ses bas. En un clin d’œil, voilà, nous sommes introduits de pleins pieds dans la semaine des préparatifs pour le majestueux examen du BAC. C’est le plus important passage difficile dans le parcours scolaire du lycéen depuis la petite enfance et son premier contact avec le monde de la scolarité. Le bac permet au lycéen de s’introduire en toute facilité et quiétude dans la dernière étape de la scolarité qui est le palier universitaire… Après quoi, c’est le monde de la profession et du travail. C’est ainsi que les pouvoirs publics, en charge de ce créneau, s’efforcent à ce que le BAC ne perde pas de sa crédibilité pédagogique, en tant que diplôme permettant de s’ouvrir un long chemin sûr dans le monde de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Donc, ces autorités font tout afin que l’examen passe dans un climat ou des conditions où pas la moindre forme de tricherie et de trafic ne soit permise. Les moyens et les techniques permettant la tricherie se développent et se perfectionnent, les autorités sont également à l'affût, afin de rendre les méthodes inventées inefficaces. Tout cela, c’est afin que le bac maintienne sa crédibilité pédagogique, en tant que «passeport» vers le monde universitaire. Reste la question du niveau réel et théorique du lycéen, notamment par rapport aux années passées, voire par rapport au bac des années 1970/80… certes que le niveau aurait affreusement baissé par rapport à autrefois. Et cela pour des raisons relatives au mode de vie. Le mode de vie de jadis incitait l’enfant scolarisé, le lycéen ou l’étudiant à étudier à se perfectionner. Je suis complètement contre ceux qui incombent la responsabilité ou la faute à l'École ou à l’enseignant… la faute est aux gadgets électroniques à commencer par la télévision, (à mille chaînes) ayant envahi la vie de l’enfant de toutes parts et les dizaines d’autres distractions. Ces dernières, avec leur nature de facilité, ne laissent absolument aucun temps à l’enfant de se consacrer à ses cours et à son école… Il est absolument absorbé par les chaînes à gogos et les jeux électroniques de toutes options. C’est ainsi qu’il arrive en terminale «la tête» presque vide. En fait, c’est le degré d’intérêt accordé aux connaissances qui permettrait leur fixation dans l’esprit de l’enfant… Voilà en bref notre avis sur la question de la chute du niveau scolaire.


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