Elle s’appelait «la citadelle des révolutionnaires». C’était l’époque où tous les chefs des résistances contre le colonialisme et l’apartheid dans le tiers-monde, palestiniens, sahraouis, guinéens, angolais, mozambicains, vietnamiens, américains latins, noirs sud-africains, se donnaient rendez-vous à Alger, devenue, pour la circonstance, capitale - ou La Mecque des hommes libres et des mouvements de libération de part le monde. Après un petit «recul» ou disons même, une «période d’effacement», dans les années 1990, suite au déclenchement du terrorisme sanguinaire, l’Algérie est en train d’enregistrer un retour triomphal sur la scène internationale et régionale. Dans les projets politiques régionaux africains et arabes, l’Algérie reste un facteur clé et une imposante force incontournable, dans l’élaboration des perspectives géopolitiques au niveau de ces deux régions. L’on avait tout fait, afin de minimiser cette réalité, mais rien à faire, tous les peuples africains et arabes reconnaissent à Algérie son déterminant poids politique, notamment sur les plans géographique et démographique. L’on était même allé jusqu’à saboter les initiatives proposées par l’Algérie, servant les intérêts des deux mondes arabe et africain. Ainsi, la diplomatie algérienne n’a jamais cessé de subir les coups bas les plus funestes, de la part des traitres et des serfs qui sont là, juste afin de servir les intérêts de leurs maîtres incontestés. L’intervention de la diplomatie algérienne, en faveur du peuple libyen, à l’ombre de la guerre civile ayant ravagé le pays, en est l’exemple le plus frappant où les propositions algériennes, visant un règlement pacifique du conflit fratricide, ont été diaboliquement repoussées. Pourquoi? Parce qu’une situation conflictuelle soutenue servirait les intérêts, économiques surtout, de certaines puissances. Même si les efforts de l’Algérie sont reniés par quelques-uns, la plupart des hommes libres et des citoyens honnêtes, que ce soit sur le continent noir ou dans le monde arabe, reconnaissent solennellement, à l’Algérie son rôle de guide et de phare au niveau du tiers-monde. Le mal de l’Algérie, c’est que ses plans, ses interventions ses propositions politiques allaient constamment, dans le sens inverse des intérêts des puissances mondiales. Grâce aux positions fermes et immuables de son pays, à l’égard de la cause palestinienne et Ghaza, le représentant de l’Algérie à l’ONU, Ammar Benjamaa, est devenu une figure de proue du Conseil de sécurité. C’est la star Number One qui rend l’endroit invivable, pour les représentants de l’Entité sioniste et de ses puissances protectrices, par ses discours enflammés.