Un cauchemar qui s’appelle «les enfants de Ghaza» ou le conflit depuis octobre 2023 a été particulièrement meurtrier pour les enfants de la bande. L’appel stressant et pressant lancé par l’organisation de nations unies pour la protection des droits de l’enfance (UNICEF) aura-t-il une nouvelle fois l’effet d’une aiguille dans une meule de foin tant rien ne semble dissuader l’obsession folle d’Israël d’affamer et d’exterminer les enfants de la bande de Ghaza depuis le déclenchement de sa guerre le 07 octobre 2023. L’UNICEF ne fléchit pas pour autant ses bras et sa volonté d’aller de l’avant dans ses appels incessants pour un cessez-le-feu pour sauver les enfants meurtris et déchirés de Ghaza. Malgré les pressions, elle a récidivé en tirant la sonnette d’alarme en lançant un nouvel appel pour sauver les enfants de la bande de Ghaza et mettre fin à l'agression génocidaire sioniste en cours dans l'enclave palestinienne depuis octobre 2023. Les enfants, ces bourgeons de vie, de quoi hériteront-ils de nous si par malheur, ils ne sont pas sauvés ? Le gouvernement sioniste de Netanyahu désavoué plus que jamais par son propre peuple, en perte de vitesse en raison des condamnations en cascade de ses violences par plusieurs pays du monde préfère utiliser la «carte» de la libération des otages israéliens pour justifier sa guerre contre les enfants et les femmes de Ghaza! Quel qualificatif l’on pourrait assener à cette bassesse sioniste qui, de surcroît, a accentué les souffrances des enfants de Ghaza durant les célébrations de la journée mondiale de l’enfance le 1er juin dernier. James Elder, porte-parole de l'UNICEF, a fait montre samedi d’une position pour le moins ferme par vidéo depuis l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, dans le centre de Ghaza. Il a appelé à "la fin de la guerre et des souffrances des enfants" de Ghaza. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Elder a parlé de la tragédie de l'enfant palestinienne Jana, 11 ans, qui a été blessée lors d'une frappe aérienne de l'armée sioniste qui a ciblé son quartier il y a deux jours, la laissant instantanément paralysée de la taille aux pieds. "Jana ne comprend toujours pas vraiment ce qui lui est arrivé. Elle est désespérée et veut juste sortir d'ici, mais elle ne peut pas bénéficier d'une évacuation médicale. Les enfants palestiniens blessés, amputés, gravement malades s’ils ne sont pas malmenés par la faim et le désespoir sont l’autre visage sombre et obsolète de la reconnaissance des droits de l’enfance. La loyauté vers les charte et les conventions sur les traitements de l’enfance pendant les guerres et les conflits n’est alors qu’un vain mot voire une expression biaisée vidée de son sens. Les médecins me disent qu'il n'existe actuellement aucun moyen de traiter sa paralysie", a déploré le porte-parole de l'UNICEF. "Nombre de ceux qui regardent ces vidéos sont déjà profondément préoccupés par cette guerre et souhaitent qu'elle cesse. Mais ce message ne s'adresse pas à eux, mais à ceux qui ont l'influence et le pouvoir de mettre fin à cette guerre brutale contre l'enfance". Les dernières statistiques de l'UNICEF indiquent que 50 000 enfants ont été tués ou blessés depuis le début de l'agression génocidaire sioniste contre Ghaza le 7 octobre 2023. Par ailleurs, la Commission internationale de la Croix-Rouge a averti que le système de santé de Ghaza est sur le point de s'effondrer, dans le cadre du génocide perpétré par l'entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande depuis plus d'un an et demi. Dans un communiqué publié dimanche, la commission a déclaré que la plupart des Palestiniens blessés dans les récents incidents à Ghaza tentaient d'accéder aux sites de distribution d'aide. La Commission internationale de la Croix-Rouge (CICR) a noté que "ces derniers jours ont été marqués par une escalade des hostilités autour des quelques hôpitaux encore en activité à Ghaza". Elle a appelé à maintenir les installations de soins de santé restantes dans le secteur pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines. La commission a également souligné que "le personnel médical est confronté au défi de sauver des vies avec une exposition continue aux balles délibérées, mettant en danger la sécurité des travailleurs médicaux et des blessés et menaçant la continuité du travail de l'hôpital de campagne". De plus, elle a affirmé que "le rythme sans précédent d'arrivée des blessés, dont beaucoup ont besoin d'une intervention immédiate, a épuisé et saigné l'équipe médicale". La Croix-Rouge a conclu que "le système de santé de Ghaza est sur le point de s'effondrer". Au cours des deux dernières semaines, l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge de la ville de Rafah (sud) a été contraint d'activer les procédures de réponse aux blessures collectives 12 fois, après avoir reçu un grand nombre de blessés par balles et de fragments, selon le même communiqué. La Commission a noté que "le nombre de cas reçus par l'hôpital au cours de cette période a dépassé 916, dont 41 personnes ont été déclarées mortes à leur arrivée". Grâce Osomo, directrice de l'hôpital de campagne, a déclaré : "Nous continuons à recevoir un grand nombre de patients chaque jour, et nous devons les placer dans n'importe quel endroit disponible, y compris dans des chariots au sol".
L'UNICEF lance un appel de détresse. Comment sauver les enfants de Ghaza?
- par B. Habib
- Le 09 Juin 2025
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