Faire attention à ce qu'on mange !

Certes, les services d’hygiène de la république n’ont pas failli à leurs missions. Ils frappent sur tout ce qui n’est pas conforme aux règles de l’hygiène. Cependant, cela ne saurait être un prétexte ou une garantie définitive incitant le citoyen à ne pas se préoccuper de son hygiène, sur le plan personnel et public. Pour être plus clair, là-dessus, il faudrait insister sur le fait que ce qu’on mange constitue la partie la plus vulnérable de notre hygiène de vie. La bouffe naturelle, d’autrefois, n’est plus d’actualité. La modernité en tant qu’arme à double tranchant, nous a apporté le bien comme elle a apporté du mal voire du dangereux. Cela, c’est quand les produits chimiques sont introduits dans les additifs, les améliorants et les compléments alimentaires. Même les légumes et les fruits ne sont pas exempts de l’usage des produits chimiques, utilisés en vue de protéger les récoltes contre les parasites. Donc, si l’on ne fait pas attention à ce que l’on mange, les conséquences dues aux effets néfastes de ces éléments chimiques ne sont pas à écarter. La propagation de certaines maladies, le cancer en premier du hit-parade, ne sont que les conséquences tout à fait logiques de cette situation. D’autres maladies qui ne sont pas moins dangereuses continuent également à hypothéquer le sort des gens tel le diabète. Au cours de sa longue histoire millénaire, jamais l’être humain n’avait consommé une aussi gigantesque quantité de sucre, notamment le sucre blanc, un des trois néfastes poisons blancs, à savoir, la farine blanche raffinée, le sucre blanc et le sel. Selon des sources du ministère de la santé publique, le diabète avec une prévalence estimée à 15 pour cent de la population adulte, soit près de quatre millions de personnes atteintes. La même source ajoute que cette prévalence est en constante augmentation, notamment due à l'urbanisation, au vieillissement de la population et à l'augmentation de l'obésité. Il est ainsi classé quatrième cause de décès. Pour ce qui est du cancer, l'Algérie enregistre annuellement, près de 50 milles nouveaux cas, tous types confondus, selon les données du registre national des cancers, relevant de l'Institut national de la santé publique (INSP). Tous les experts sont unanimes en imputant cette large prolifération de cette maladie grave à l'instar de certains pays du monde, à plusieurs facteurs, dont le changement du mode alimentaire de la population dominé par les aliments industrialisés. Il faudrait toutefois ajouter à cela des facteurs environnementaux comme les différentes sortes de pollution, les engrais qui sont ajoutés à l'agriculture. Les experts ajoutent aussi d'autres facteurs d’ordre génétique.


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