Plus de 53 900 Ghazaouis déjà tués par l'armée sioniste. La folie meurtrière de Netanyahou

Quand l’aliment de base à savoir l’eau pour survivre à la guerre est absent à Ghaza, contre qui Israël est en train de mener sa guerre ? En proie à une vive asthénie et à une discorde qui renvoient à un prélude d’une implosion imminente du Gouvernement de Netanyahu, Israël se plait à faire «sa guerre» contre les enfants et les femmes de Ghaza ! D’après un décompte des morts d’enfants et de femmes mortes, la bande de Ghaza aura connu depuis le 7 octobre 2023 la pire des guerres meurtrières dans l’histoire de l’humanité ! Un génocide digne de nom qui rappellent les guerres du sud du Viêtnam ou encore des Nazis pour ne citer que celle-ci ayant enregistré les largages de bombes Napalm et de phosphore au grand dam de la communauté internationale. La machine militaire sioniste continue de tuer et les bilans ne cessent de s’alourdir. Les bombardements sont massifs et Israël a tout l’air de bomber le torse tellement ses frappes aériennes et blindées font des dizaines de victimes presque chaque jour que Dieu fait. Pas de répit donc pour les palestiniens qui tombent quotidiennement en martyrs. 52 personnes ont été tuées lundi 26 mai par des bombardements israéliens à Ghaza, selon la Défense civile palestinienne, dont 33 dans une école abritant des déplacés. Ces nouvelles frappes chirurgicales interviennent au moment où Israël intensifie son offensive dans le territoire palestinien complètement anéantis et cible d’une catastrophe humanitaire, malgré les pressions internationales croissantes. Le bilan du «massacre de l’école Fahmi al-Jarjaoui» de Ghaza-City est «d’au moins 33» morts «avec des dizaines de blessés, principalement des enfants», a indiqué le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Des images montrent dans la matinée des résidents de l’établissement inspecter les dégâts, dans une cour occupée par des tentes, dont de nombreuses détruites. En parallèle, la Défense civile dans la bande de Ghaza a ensuite fait état de 19 personnes tuées dans un bombardement israélien sur une maison de Jabalia, dans le nord du territoire palestinien assiégé. «Les équipes de la Défense civile ont transféré à l’hôpital 19 martyrs du massacre de la famille Abd Rabbo, après que les avions de guerre ont pris pour cible la maison tôt le matin dans la ville de Jabalia. Nos équipes ont pu atteindre le site et récupérer les martyrs ce matin», a également relaté Mahmoud Bassal. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive mi-mars, et intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le Hamas, libérer les derniers otages et prendre le contrôle de la bande de Ghaza. Plus de 53 900 Ghazaouis, majoritairement des civils, ont été tués par la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Les Ghazaouis sont aussi confrontés à des pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments, après plus de deux mois d’un total blocage par Israël des entrées d’aide humanitaire, qui n’a été que partiellement levé lundi dernier. Les organisations humanitaires affirment que le peu d’aide qu’Israël a laissé entrer depuis est loin de répondre aux besoins. L’escalade militaire et cette catastrophe humanitaire nourrissent un tollé incroyable de l’occident en plus des pays arabes y compris parmi les alliés historiques d’Israël. L’UE vient de durcir le ton faisant du réexamen de son accord d’association avec le pays une nécessité. Elle décide d’aller dans la logique des sanctions pour freiner et dissuader l’ogre sioniste dans sa sale besogne .«A très court terme, pour arrêter cette guerre qui n’a plus de but et faire rentrer l’aide humanitaire de façon massive, sans entrave, de façon neutre, que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne peut pas. On doit envisager des sanctions», a affirmé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. Madrid, a-t-il affirmé, va demander la «suspension immédiate» de l’accord d’association entre l’UE et Israël, ainsi qu’un embargo sur les armes et des sanctions individuelles. Donald Trump, dont l’administration est le principal soutien du gouvernement de Benjamin Nétanyahou, a déclaré espérer «arrêter toute cette situation le plus vite possible». Au même moment, le chef de la Fondation humanitaire de Ghaza (GHF), organisation créée de toutes pièces et soutenue par les Etats-Unis pour distribuer de l’aide dans la bande de Ghaza, a annoncé sa démission. Jake Wood s’est dit incapable de remplir sa mission «tout en respectant strictement les principes humanitaires, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance». L’organisation, qui siège à Genève, avait annoncé le 14 mai vouloir distribuer près de 300 millions de repas pour une période initiale de 90 jours. Il n’y avait toutefois aucune confirmation immédiate que GHF serait en mesure de lancer ses opérations, ni sur la manière dont l’aide sera distribuée dans un territoire ravagé par la guerre. L’ONU et des ONG ont affirmé qu’elles ne participeraient pas à la distribution d’aide par cette fondation, accusée de travailler avec Israël.


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