Nous avons évoqué dans une de nos précédentes chroniques, que le périple de Trump au Moyen-Orient, notamment, dans les très riches monarchies du Golfe avait comme seul motif «réel», de retourner au pays de l’oncle Sam, avec les poches pleines de pognons, à satiété. Nos pressentiments n’étaient pas faux. D’ailleurs, le président de l’entreprise USA, n’a jamais caché ses intentions. Déjà, au cours de son premier mandat, il avait insisté sur le fait que dorénavant aucune protection ne sera assurée par les américains en faveur des monarchies du Golfe constamment menacées par un Iran de plus en plus militarisé. Donc, de plus en plus, redoutable. Ensuite, il y a la très complexe question de l’héritier du trône de la famille saoudienne au pouvoir depuis un peu plus d’un siècle. Il y a la question pertinente du passage de l’ancienne génération des enfants directs du roi Abdelaziz, en voie d’extinction, vers la génération suivante, celle de ses petits-enfants. Il y aurait environ huit milles princes dont chacun aurait un bout de droit au trône de l’Arabie saoudite. Cependant, c’est Washington qui devrait intervenir, afin de statuer «politiquement, bien sûr» et mettre ainsi fin à cette crise, en choisissant le moins dangereux potentiellement, pour l’Entité sioniste. Le prince Benselman (MBS) réunissant toutes les conditions nécessaires pour occuper le trône de son grand père fondateur du royaume …Mais, dans la politique, comme vous le savez tous bien, rien n’est gratuit …A l’instar de tous les pays arabes et musulmans, en Arabie saoudite la souveraineté fait grandement défaut. Ces régimes sont officiellement indépendants, alors que réellement et sur le plan souverain, les puissances mondiales gardent constamment un droit de regard, voire d’ingérence officieuse, sur les déterminantes questions de fonds. Ce qui se passe en Arabie saoudite, c’est le même scénario avec des particularités propres à chaque Etat. Ce que faisaient autrement, ou en catimini les précédents présidents américains, Trump l’applique avec plus de cynisme et d'effronterie. Ces chefs d’Etat, ces rois, ces princes ne sont en effet, que des « proconsuls » ou des « pachas locaux presque complètement inféodés aux puissances étrangères, notamment, les USA. La question palestinienne et en particulier le martyre de Ghaza, durant depuis trois ans, n’a été évoqué que pour tromper l’opinion publique arabo-musulmane et laisser croire que la cause centrale des arabes n’a pas été marginalisée. Les masses arabes assiégées dans des enclos, continuent impuissantes, à consommer la honte.