Protégeons nos forêts!!

Avec la période des grandes chaleurs qui approchent à grands pas, la chose à laquelle il faudrait pertinemment penser, c’est bien d’élaborer un plan stratégique visant à concevoir les mesures de protection du patrimoine national forestier. Il s’agit d’impliquer le plus d’organes nationaux possibles dans cette lutte préventive: L’Administration des Forêts, la Direction de la Protection civile, la Gendarmerie et la Sûreté nationales ainsi que les collectivités locales. Et pourquoi pas l’ANP et les Associations y afférentes. Toutes mesures protectrices devraient être accompagnées de campagnes de sensibilisation afin d’inciter le citoyen algérien à s’impliquer dans cette «bataille», visant en premier lieu à protéger la faune et la flore, que ce soit contre les incendies provoqués par les chaleurs torrides ou bien des incendies émanant de sources criminelles. A bien observer, la situation de nos forêts, la première des choses que l’on pourrait constater, c’est bien l’absence d’un gardiennage permanent et un contrôle soutenu des grandes surfaces forestières. Je réside dans une cité, à la lisière d’une forêt, je n’ai jamais vu un garde-forestier se baladant dans le coin. Les périmètres les plus adjacents à la cité sont jonchés de saletés. Ce sont, en effet, des produits jetés par manque de civisme citoyen mais qui pourraient bien être source d’incendies et d’autres problèmes visant «la santé de la forêt». Nous remarquerons que les questions de la protection de la forêt et de l’environnement, de façon générale, ne constituent pas une préoccupation majeure chez les pouvoirs publics, pour les raisons que nous savons tous, mais inutile de les évoquer. Ces pouvoirs publics sont appelés à prodiguer plus d’efforts et sur tous les plans, en vue d’apporter toutes sortes de protection à tous les domaines de l’environnement qui se dégrade de jour en jour. Et ce, en dépit de l’existence de tout un Département ministériel, doté d’un budget, à cet effet, en charge de veiller aux exigences de ce secteur. Idem pour la Direction Générale des Forêts qui est également dotée de budgets nécessaires à cet effet, gérés par un personnel technique, hautement formé et qualifié. Donc, il suffirait de souffler «un air de patriotisme» dans les esprits de ces administrations, pour que les choses soient faites convenablement. Ainsi, nous pourrions voir des résultats satisfaisants, donnant sur le tas, joies et plaisirs… Je n’ajoute rien aux techniciens et spécialistes sylvicoles, en disant que le problème de la forêt ne s’arrête pas uniquement aux dangers des feux de maquis et de la brousse…