«Qui sème le vent récolte la tempête» maxime populaire
Ce qui se passe actuellement en Libye, n’est autre que la conséquence logique de toute une ère de mauvaise gestion. La vie est, en effet, ni bonne ni mauvaise. La vie est logique ! L’on avait réussi à émettre un régime dont l’on avait assez dit sur ses dérives et ses extravagances. Il aurait donc fallu le remplacer par un régime plus constructif, tout en puisant dans les fautes du passé. Ce qui avait esquinté ce pays, ce sont des aventuriers politiques étant venus au pouvoir avec des idées préconçues, les uns à l’égard des autres. Le résultat, c’est aussi grave et catastrophique que l’on pense ! Le pays a été scindé en deux entités politiques, chacune croyant détenir les clés du paradis. Et chacune d’elles est inféodée à une ou à des puissances étrangères. La région Est dont la capitale est la ville de Benghazi, est dirigée par les Emirats arabes unis. Et ce, par le truchement d’un vaurien à l’histoire rassemblant le comique au tragique, un mercenaire autoproclamé maréchal (oui bien lire maréchal). Et bien sûr, qui dit Emirats dit l’Entité sioniste et les USA. Le gouvernement émirati avait malheureusement choisi de jouer au fauteur de troubles dans la région du Moyen Orient, pour le compte des Américains et des sionistes. Donc, Haftar est là, non en vue de servir sa patrie en situation périlleuse, mais pour servir les desseins de ceux qui lui assurent une paye et une protection. Un pays aussi comblé par les richesses comme la Libye, notamment le pétrole, il n’est pas logique, selon les traditions des relations internationales, qu’il ne soit pas, en butte aux convoitises de ceux qui sont habitués à survivre, en bradant les richesses des autres. Tant que la Libye souffre de sa faiblesse, causée par sa division, tant que le chapardage des biens va se faire de façon plus cool. Et, d’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, les «puissances du monde» font en sorte que la guerre civile en Libye n’ait jamais de fin. Chaque groupuscule armé est sous la tutelle d’une X puissance régionale ou mondiale. Les chefs de guerre, des aventuriers charmés par l’argent facile, parait-il, trouvent leurs comptes au dernier sou, dans ce genre de situation. Pour être plus sincère, ces pauvres Libyens qui ne méritent guère de telles conséquences, sont en train de payer de leur vie et leurs quiétudes, des fautes stratégiques commises, il y aurait un demi-siècle de cela.
