Comment l'Ecole algérienne va-t-elle s'adapter avec les innovations technologiques ? Serait-elle en train de se préparer comme il le faut, afin d'investir dans ce gigantesque domaine qui a envahi notre vie et notre quotidien, en s'accaparant de nos esprits. Le développement technologique qui se fait à grande allure, notamment dans le domaine du numérique, est en train de se propager telle une épidémie sur les quatre coins de la planète. Chaque jour, chaque semaine qui passe, il y a une ou plusieurs inventions ou perfectionnements de produits qui s'inscrivent, sur le registre des trophées. Doit-on rester gentiment les bras croisés à regarder les autres profiter le maximum de ces bienfaits technologiques ? L'Ecole d'aujourd'hui n'est plus celle d'autrefois, dans ces programmes pédagogiques, dans ses moyens et ses fins. L'élève est là, confié à une institution républicaine afin qu'il termine son parcours pédagogique, en sachant, de manière excellente, manier les nouveaux produits qui se présentent à lui. Le numérique existe déjà, bien que de façon non encore généralisée mais dans quelques années, le numérique va vous suivre partout, là où vous allez mettre le pied. C'est la raison pour laquelle les responsables du Département de l'Education nationale sont à cheval sur cette question afin de se chercher les moyens adéquats et faire des sciences du numérique, une discipline pédagogique comme toutes les autres, au niveau de tous les établissements scolaires, en vue d'atteindre tous les paliers de la scolarité. Pays riche, l'Algérie - à notre avis- saura mettre sur pied les moyens humains et technologiques nécessaires, pour réussir ce projet grandiose. La porte du partenariat avec l'étranger reste ouverte, si cela s'avèrerait impérative. L'essentiel, c'est de réussir le programme, même en commençant avec quelques établissements qui se comptent sur les doigts, choisis au niveau des régions du pays. Cela ferait partie d'un programme de redressement de l'Ecole, en vue de l'adapter aux perfectionnements qui s'émergent, ailleurs. Si le rêve est grand, les maux de l'administration algérienne, très réputés, vont faire en sorte d'avorter tous ces grands souhaits, ces programmes osés, ces ambitions semblant démesurées aux yeux de certains. En dépit de tout ce que je viens de citer, de façon pessimiste, nous devrions quand même, garder l'espoir, que des jours meilleurs ne tarderont pas à venir..