Ils sont là, pour couvrir un événement et ensuite transmettre l’information, à qui de droit. Du coup, ils sont également là, pour subir la mort, quand il s’agit de couvrir un conflit armé. Peu importe, si c’est la mort qui aurait survenu par préméditation, une mauvaise intention ou par une balle perdue. L’essentiel, c’est qu’un journaliste ou photographe vient de faire un don en offrant sa vie sur l’autel sacré du métier de tous les risques. Le métier d’informer et de transmettre la vérité aux autres qui auraient, peut-être, été trompés ou égarés sur ce qui ce qui se passait, par les criminels de la politique. L’Unesco et les multiples associations mondiales, spécialistes de la presse et des médias, avaient recensé des milliers de journalistes et de rapporteurs qui auraient péri sur le champ de bataille. Non, seulement, par balles intentionnées ou perdues, mais par la même occasion qui auraient péri dans les catastrophes naturelles ou industrielles, sans pour autant oublier les kidnappings et les harcèlements quand les informations diffusées par les journalistes ne plaisaient pas aux lobbys mafieux. Il n’est pas donc étonnant que des journalistes laissent leur peau à Ghaza où toutes les conventions internationales sur les conflits, notamment l’évitement le plus possible des populations civiles. Alors à Ghaza, les civils, notamment les enfants, sont intentionnellement ciblés par l’aviation militaire sioniste. Et c’est normal que l’on ne pourrait pas éviter les journalistes qui sont, par dessus tout, en train de transmettre ou de mettre à nu, devant le monde entier, les horreurs d’un quotidien génocidaire, suivi en direct, dans ses plus petits détails, par tous les citoyens de la planète terre. Toutefois, l’on est très loin de la charte mondiale du journalisme, stipulant que la sécurité des journalistes est la capacité pour les journalistes et les professionnels des médias de recevoir, produire et communiquer des informations, sans avoir à subir des menaces physiques ou morales. A l’instar de toutes les lois à portées internationales, les textes ayant trait aux droits et à la protection des journalistes restent au stade théorique. Les puissances occultes ou officielles qui tirent les ficelles des conflits, servent avant tout leurs intérêts et ne sont pas inquiétées par la disparition du journaliste lambda, non plus par les Palestiniens qui meurent par centaines, tous les jours et en direct devant les TV du monde entier. Après tout, ce ne sont que des chiffres comme des autres !!..