Oui, effectivement, aujourd’hui c’est le jour ‘j’, d’une pompeuse rentrée scolaire. Serait-t-elle comme les précédentes avec les récurrents problèmes qui s’annoncent à chaque rentrée ?! Tout le monde aurait profité de deux à trois mois de vacances pleines de détentes et de jouissances à tous les niveaux. Donc l’on devrait en principe reprendre avec plus de sérieux ses cours et ses fonctions avec une extrême vitalité et un grand dévouement. L'École algérienne souffre de beaucoup de maux et de tares, dont certaines d’entre elles semblent inguérissables et atteintes de «maladies chroniques». Les responsables concernés, directement ou indirectement par ces problèmes, semblent également être dépassés par les événements. Pour gérer son grand fardeau de l'École algérienne, les fausses manières et les mauvais plis, sont toujours là… alors que l’incompétence administrative et parfois pédagogique serait responsable de la plupart des tares que nous pouvons constater sur le tas. Ici comme ailleurs, le fonctionnaire algérien, à tous les paliers de la hiérarchie, manque grandement de dévouement et de sérieux dans l’exercice de ses missions, même s’il s’avérait compétent hors pair et un as sans égal dans son domaine. C’est justement le manque de sérieux et de dévouement qui va générer avec le temps des problèmes et des crises hypothéquant la marche des affaires de l’Etat… et, quand l’impunité entre en jeu la situation va s’empirer. En Algérie, il n’y a ni récompense en cas de bien, ni sanction en cas de faille. Le bon et l’ivraie marchent coude à coude sur le même chemin sans le moindre signe «d’apartheid». Si vous désirez monter en grade, il y a les conditions et les normes qui sont largement en vogue dans tous les pays où la gent souffre d’une «hypersensibilité» envers tout ce qui a trait au développement et à la gloire. Une administration est faite pour accomplir un devoir, celui de servir l’ensemble des citoyens. En consultant toutes les administrations, vous constaterez cette même mentalité, ce même mauvais pli, ces mêmes réflexes, ce même laisser-aller, ces mêmes combines. En fait, c’est un système ancestral hérité des générations passées. Même s’il y avait quelques éléments, çà et là, qui feraient l’exception, cela ne va pas trop influencer le climat général. Il faudrait orner cette compétence par de la discipline. C’est le seul moyen d’amortir le nuisible effet bureaucratique ayant brisé le dos du citoyen. Il n’y a pratiquement pas de différence entre l’administration gérant le secteur de l’Education nationale et les établissements scolaires, par rapport aux autres secteurs…ces œufs viennent du même panier.