Sans se contrôler, les médias français se sont alignés sur les thèses de l’extrême droite va-en-guerre. Restée longtemps au chômage «technique», la francosphère de l’hexagone aurait trouvé dans la crise avec l’Algérie une vraie occupation, voire un passe-temps mieux que le «rien faire». Attention ! L’on dit que «l’oisiveté est la mère de tous les vices.» Par nationalisme à la française et surtout pour ne pas perdre ses privilèges, la presse de Marianne s’est engagée corps et âme aux côtés des forces anti-algériennes. Vous l’avez remarqué – peut-être ! Cette presse a été contaminée par «l’algérophobie» ce grand mal s’étant propagé sur toute la France. Ainsi, l’Algérie selon cette thèse, serait derrière la faillite économique et financière de la France où le FMI est intervenu, il y a quelques mois. Lisons ce qu’un magazine français spécialisé avait relaté au sujet de la situation économique de la France: «Alors que le gouvernement français vient de faire «valider» péniblement son budget 2025, tentant par là même de faire oublier la morosité ambiante et le dérapage des finances publiques nationales, la Cour des Comptes vient de lancer un sérieux pavé dans la marre. Dans son rapport annuel du 13 février 2025, elle a effectivement annoncé que la dépense publique de la France était «en roue libre» et que le déficit public français était devenu «hors de contrôle», menaçant l’équilibre économique du pays. Nous sommes donc devant une série d’échecs caractérisant la situation générale de «cette puissance» allant de l’économique à la diplomatique, en passant par un hyper camouflet dans la gestion du dossier de l’immigration. Le peuple français est en train de suivre de près la bataille en retraite menée par son gouvernement, qui, au lieu de chercher les solutions adéquates à ses problèmes internes, s’était contenté de faire de l’Algérie une cible et un ennemi redoutable, voire un épouvantail. Les déclarations des vieux routiers aguerris de l’opposition française laissent entrevoir la lueur d’une conscience d’une forte perspicacité au sujet de la politique de la fuite en avant, menée par Macron et acolytes notamment, les grands saboteurs Retailleau et Damarmain. Tous les opposants français, ne faisant pas partie du cercle «Rotchilde», seraient très conscients qu’il s’agit d’une aventure, sans lendemain, visant avant tout, à diluer les échecs en série de la clique macroniste.