Selon Retailleau, c’est bien, l’Algérie qui avait provoqué cette bagarre! Ah oui! Et comment cela a eu lieu Mr le ministre? Et bien, selon Retailleau, l’Algérie avait osé remplacer le français par l’anglais dans les classes du primaire !! Vous trouvez donc cela comme un acte de «haute trahison » ou quoi, Mr le ministre de l’intérieur, d’une France en perte de vitesse? Savez-vous que l’Algérie est un pays indépendant et une nation libre, jouissant de toutes les formes de souveraineté nationale. Si une fausse croyance vous envoûte en vous inspirant le contraire, ce n’est pas votre faute si vous n’êtes pas encore convaincu que vous avez à faire à une nation souveraine, ayant décroché une indépendance chèrement acquise. Cette souveraineté lui permet de choisir la langue qu’elle juge bénéfique pour l’édification de son État. Après plus de 60 ans d’usage du français, les résultats n’ont pas été concluants. L’on vient de découvrir que toute la planète s’exprime en anglais excepté les «énuques» du harem français. Quand un étudiant algérien part en Occident en vue de suivre ses études, il se trouve face à une sérieuse pierre d’achoppement, qui n’est autre que la langue, il est donc obligé de réapprendre tout à zéro. Et puis nous savons que la plupart des centres de recherches français ne peuvent pas se passer de l’anglais comme langue internationale de recherches scientifiques et technologiques. L’Algérie aurait pu choisir par exemple le bulgare ou le mongole, en remplacement du français. Où est le problème, il s’agit avant tout d’une décision relevant de la souveraineté de ses décisions. Si cela ne plaît pas à Retailleau ou à toute la clique de son courant politique, dangereusement anti-algérien, cela ne nous fait ni chaud ni froid. Avec le temps, certains français ont pu cultiver une fausse idée selon laquelle, l’Algérie ne saurait vivre ou survivre sans l’assistance de la France !! Depuis l’indépendance, les relations économiques avec la France ont tout le temps été à l’avantage de la métropole et jamais une seule fois à l’avantage de l’Algérie. Ce sont, d’ailleurs, les avis des économistes spécialistes du domaine et pas les moindres. Pour dire à quel point le courant belliqueux anti-algérien prend le dessus en France. C’était le jour où le ministre des affaires étrangères Barrot a été reçu par son homologue algérien et par le président Tebboune, des gars du parti de l’escalade recevaient le traître Mehenni au parlement français. La visite de Barrot a été pour beaucoup d’observateurs et notamment par les intéressés favorables à l’apaisement des deux côtés, un pas crucial vers la paix et le retour à la normale. Hélas, et pour la énième fois, c’est le saboteur Retailleau qui remporte la partie….