A chaque mission ses hommes intrinsèques. Et, c’est trop vrai également quand on parle des sales besognes. Quand l’établissement des décideurs dans la métropole a ciblé l’Algérie, il a fallu des charognards pour ça. Pour que la mission soit bien exécutée, il a fallu donc le gang des Retailleau and Co. Sans eux, jamais la crise algéro-française n’aurait pris cette dimension démesurée, allant tout droit vers le précipice. Chaque fois qu’il y a un brin d’espoir vers le dégel, c’est la clique des saboteurs avec Retailleau comme chef de fil qui intervient afin de tout recommencer à zéro. Le fait de procéder à l’arrestation d’un agent consulaire algérien en poste en France, suite à une mise en scène - à la française- sans fondement réel, est en soi une déclaration de guerre. C’est un message insinuant que la crise entre les deux pays n’est pas encore prête à être résolue, du moins dans un avenir proche. Enfin, ce que j’ai remarqué en suivant le parcours du dossier de la crise, est que les grandes personnalités de l’opposition, De Villepin, Mélenchon, entre autres, essayent vainement de convaincre l’opinion publique française de la fausse piste suivie par Macron et les aventuriers de son clan politique. Une grande partie de l’opinion publique française n’a jamais caché ses convictions, selon lesquelles la crise aurait pris racine en France et non en Algérie et que l’affaire Sansal était bel et bien un cynique acte de provocation de la part du gouvernement français. Ils sont conscients que la crise fomentée avec l’Algérie était un moyen abject, pour ne pas dire forcené, en vue de détourner les français des problèmes de fonds dont souffre leur pays. C’était, à vrai dire, un stratagème afin d’éviter une résurrection populaire qui serait apparentée à l’inoubliable phénomène des gilets jaunes. Sansal est un algérien qui a été incarcéré selon les dispositions du droit algérien, pour avoir commis des actes nuisibles à la sécurité nationale et l’histoire de l’Algérie. En France, on continue à organiser des tables rondes sur les plateaux TV à son sujet. Il est ainsi présenté comme un «intellectuel» victime d’un État sans droit. Sansal est un traitre qui a vendu son pays à des puissances étrangères (France et Entité sioniste ndlr). Les pièces à conviction le condamnant sont là. Procéder à l’arrestation arbitraire d’un agent consulaire algérien pour un motif bidon, n’est pas la bonne solution. Le fait de recevoir le traître en chef Mehenni au Parlement français, cela voudrait dire que ces gens sont en train de préparer quelque chose d’ignoble en Kabylie.