Le dialogue pacifique entre personnes afin d’aboutir à des solutions et des compromis impératifs, à l’endroit des problèmes posés. Dans le cas contraire, c’est la guerre et la violence. C’est, également, l’hostilité et la rupture qui s’y imposent dans les relations. C’est, justement, ce que l’on faisait autrefois, quand les fils de Homme n’avaient pas encore atteint leur maturité. Projetons cela, sur la situation en Algérie. Si le dialogue, le respect réciproque et la démocratie faisaient défaut dans ce pays, il faudrait s’attendre à des augures maléfiques voire désespérants pour ce peuple. L’Algérie grouille de ces personnages psychopathiques croyant détenir, eux seuls, la vérité absolue au sujet de l’identité du peuple et toutes solutions «acrobatiques» possibles à tous les problèmes du pays. Même s’ils évoquent de temps à autre –façon de tromper- le dialogue et la démocratie et bien, ça serait selon des acceptions tout à fait les leurs. S’il n’y avait pas l’imposante autorité de l’ANP, ayant savamment, réussi à maintenir les équilibres, en tenant au respect les différents courants idéologiques «antagonistes», le pays aurait sombré, il y a longtemps, dans le chaos. Cette thèse aurait été une réalité vécue notamment si l’incitation nuisible des puissances étrangères était disponible. Le dialogue, la démocratie et l’Etat de droit sont des valeurs humaines sociopolitiques d’une importance majeure. Il n’y a pas d’alternatives possibles hormis cette option. Cette dernière n’est pas exécutable, sans un sentiment national d’égalité citoyenne devant Dieu et les lois de la République. Quand une catégorie de citoyens ou une région particulière se mystifie par cette fausse impression qu’elle serait directement descendue de l’espace – selon l’impressionnante histoire de Niki et de Babette -, les processus du dialogue et de la démocratie sont faussés à l’avance. Les élites politiques ou intellectuelles sont là, afin de guider et faire prendre conscience aux autres citoyens de bas niveau et non les regarder avec condescendance. Les trois décennies, ayant marqué l’ouverture démocratique et le pluralisme en Algérie, avaient fourni la preuve que le dialogue en Algérie n’est pas aussi facile que l’on croit, mais du coup, il n’est pas impossible quand les esprits sont débarrassés des idées noires telles qu’après moi, c’est le déluge!!!. De toute façon, il n’y aurait pas de dialogue sans une «culture de l’Etat». Par exemple, quand j’entrevois mon pays à travers le prisme de ma tribu, de ma région ou de mes spécificités linguistiques et culturelles. Je défendrai les miennes sans calomnier les autres… Ces autres qui sont également, algériennes.