La qualité d’air, parlons-en!

Dans les zones urbaines d'Algérie, la pollution de l'air, en particulier les particules fines (PM2,5) et les oxydes d'azote (NOx), dépasse souvent les normes de santé recommandées. En 2021, cette pollution a causé 50 décès pour 100. 000 habitants, selon le Dr. Angie Dickens, chercheuse sur la qualité de l'air et chargée de recherche sur la qualité de l’air à l’ambassade des États-Unis, relaye le média «Algérie 306». Les principales causes de mortalité liées à la pollution incluent la maladie pulmonaire obstructive chronique (34%), les maladies cardiaques (23 %) et les infections respiratoires (21%). Le transport routier est la principale source de cette pollution, suivie par le secteur de l'énergie, l'industrie du ciment et les raffineries de pétrole. Les particules fines et les oxydes d'azote aggravent les problèmes respiratoires et cardiovasculaires, soulignant l'urgence d'améliorer la qualité de l'air en milieu urbain. Entre 2015 et 2021, des données sur la pollution de l'air en Algérie ont révélé des pics, notamment dans le Sahara à cause de la poussière. Les niveaux de pollution le long de la côte et au nord des montagnes sont préoccupants, dépassant souvent les normes de l'OMS (5 mg/m³), des États-Unis (9 mg/m³) et de l'Europe (20 mg/m³). À Alger, les concentrations, bien que plus faibles qu'au Sahara, excèdent fréquemment celles de l'OMS et des États-Unis, avec les taux les plus élevés dans le sud-ouest et le centre de la ville. Les données proviennent de la station de surveillance de l'ambassade des États-Unis. Par ailleurs, la ministre de l'Environnement et des Énergies renouvelables, Fazia Dahleb, a réaffirmé l'engagement de l'Algérie à éliminer les substances appauvrissant la couche d'ozone d'ici 2030, lors de la célébration de la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone. Dans son discours, elle a souligné que l'Algérie s'est engagée, depuis la ratification du Protocole de Montréal en 1992, à ne pas produire ces substances et à réduire progressivement leur utilisation selon le calendrier fixé par l'accord. L'événement a également vu la participation de hauts responsables, dont le Directeur général des Douanes et des représentants de l'ONUDI. Le pays a mis en place des mesures strictes telles que l'interdiction d'importation de chlorofluorocarbones et d'autres substances depuis 2010 et 2015, respectivement. Depuis 2013, l'importation d'hydro chlorofluorocarbones (HCFCs) est gelée à son niveau de 2009-2010, avec une interdiction définitive prévue pour 2030.


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