Retailleau critiqué de toute part

Toutes les catégories de la classe politique française, ne voulant pas d’escalade avec l’Algérie, avaient mis en index Retailleau. Ils lui incombent la dégradation des relations avec l’Algérie. Bien sûr, en tant que « sherpa » de son maître Macron et en collaboration avec les va-t-en guerre du courant de l’extrême droite, notamment, Driencourt et compagnie. Maintenant qu’ils viennent de découvrir que l’Algérie n’est pas un Etat facile à faire plier. Certains Français, à l’instar de Retailleau, ont mal compris les attitudes des Algériens, caractérisés par une patience de longue haleine et des encaissements vis-à-vis de certains comportements provocateurs tels que des traitements dégradants subis par un ministre de la République à l’aéroport d’Orly en 2015. L’on se rappelle bien du mauvais traitement infligé à Mr Hamid Grine qui était alors ministre de la Communication à cette époque. Les agents aéroportuaires ne pouvant procéder à des fouilles d’un ministre, muni d’un passeport diplomatique, haut fonctionnaire d’un Etat souverain, sans qu’il ait des ordres émanant de la haute sphère du gouvernement français. Il sera difficile de connaître les mobiles cachés, d’une aussi vile provocation, portant atteinte à l’honneur de l’Algérie et tous les Algériens. La victime de l’harcèlement provocateur y était à cet endroit, en tant que fonctionnaire et représentant de l’Etat algérien et non, en tant que citoyen particulier. Si c’était le cas, le forfait aurait été moins considéré. Comme nous l’avons déjà dit et redit, sur cet espace réduit, que la crise savamment fomentée avec l’Algérie ou peut-être avec d’autres pays, n’était, au fait, qu’un subterfuge, afin de détourner l’attention du peuple français, des vrais problèmes de fond dont souffre la France. L’actuel gouvernement français fait face à une multitude de problèmes aussi complexes, les uns et les autres. L’amère expérience des gilets jaunes provoque constamment des boules au ventre chez la classe politique française. La France allait, de justesse succomber, suite à ce mouvement social violent et radical. C’était, en effet, «le printemps» de la France laissée pour compte. C’était une vraie et authentique insurrection populaire, contre un système sociopolitique favorisant les inintérêts de la bourgeoisie, au détriment des classes du cul de basse fosse. Les beaux jours de la douce France ne sont plus d’actualité. Ce fut un temps où la France ajustait ses budgets par la rapine faite aux régimes africains fantoches. En Afrique, justement, il y a une large prise de conscience qui est constatée chez ces peuples longtemps extorqués, afin de rendre le niveau de vie des Français plus agréable et notamment plus confortable …


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