C’était sous le thème des droits, de l'égalité et de l'autonomisation pour toutes les femmes et les filles du monde, que ce 08 mars, journée internationale des droits de la femme a été célébrée par l’ONU. En plus, cette fête de la femme coïncide cette année avec la célébration du 30ème anniversaire de la déclaration du programme d’action de Pékin.. Cette déclaration renferme une résolution adoptée par l’ONU, en septembre 1995, réaffirmant des principes visant une égalité sans équivoque des femmes et des hommes. Ce plan onusien a été approuvé à l’époque par 189 gouvernements. C’est un ensemble de résolutions issues de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes qui s'est tenue en Chine, en 1995, coïncidant avec le 50e anniversaire de l'ONU. Ça, c’est sur le plan théorique !! Est-ce que les choses vont de façon aussi impeccable sur le plan pratique ? Il y aurait beaucoup de choses à dire, à cet effet, notamment dans les pays où le niveau de conscience n’est pas prêt pour accueillir et mettre en pratique ces principes onusiens. Il faudrait rappeler dans ce sens, que la vision négative accordée à la femme dans plusieurs pays y compris des pays réputés civilisés et émancipés des préjugés, s’opposera d‘une façon ou une autre à toute idée visant à restituer la femme dans ses droits ou ses conditions humaines. Il faudrait justement se libérer de ce préjugé selon lequel la femme se porte bien dans les pays dits civilisés ! Absolument pas ! Notamment en ce qui concerne la violence menée contre la femme. Les chiffres relatant les cas recensés des féminicides sont alarmants. Il n’y a aucune religion ou un principe moral dans le monde entier, incitant à mépriser la femme. Dans l’Islam, - par exemple- elle est le complément parfait de l’homme et vice versa …Exactement, comme l’homme est le complément parfait de la femme. L’Islam ne reconnait pas cette vision méprisante envers la femme. Et ce, pour la simple et ultime raison, que personne ne pourra se permettre de mépriser sa mère, sa sœur ou sa propre fille ! Les choses se compliquent et souvent tournent en conflit, quand les choses vont au-delà de la «fitra» humaine. Par la même occasion, il faudrait reconnaitre, que certaines forces mondiales d’essence sataniques vont utiliser la femme et exploiter «ses malheurs» en vue de détruire la famille. Le libertinage souhaité n’a rien à avoir avec l’émancipation de la femme, frôlant parfois le contre-nature ! C’est afin qu’elle joue son rôle humain et se mette convenablement dans son rang d’être humain indispensable à la grande marche de la vie.