Jamais dans l’Histoire de la 5ème république, la France n’avait connu une telle décadence. D’ailleurs, ce n’est pas mon propre avis qui pourrait avoir tort, mais toute l’opposition politique dans l’hexagone partage avec moi cet avis. «L'accord de 1968, c'est le président»!! c’est quoi donc, cette expression? Macron dans sa petite imagination croyait pouvoir faire du chantage à l’Algérie avec cet accord, c'est-à-dire en rendant nul cet accord, signé avec l’Algérie de Boumediene. Nous devrions d’abord expliquer à nos lecteurs ce mystérieux accord de 1968, dont Macron et son équipe gouvernementale, soutenus par les partis de l’extrême droite, en ont fait une arme redoutable, en vue de faire fléchir l’Algérie dans ses positions. C’est un accord signé le 27 décembre 1968, entre l’Algérie et la France. Il visait une réglementation des circulations, l’emploi et le séjour des ressortissants algériens et de leurs familles sur le territoire français. Selon le côté français, cet accord concernait en 2011, la situation de 700 000 Algériens vivant en France, depuis cinq générations.
Le président de la république algérienne n’a jamais laissé passer une occasion afin d’expliquer que cet accord est nul et non avenu. C’est une «coquille vide», martelait-il lors d’une interview télévisée en octobre 2024. Il avait tenu à rappeler, à cet endroit, que «l'accord de 1968 est venu pour restreindre les accords d'Evian qui ont institué la libre circulation des personnes entre les deux pays. Les Algériens après 62 ans d’indépendance et de souveraineté ne sont plus assignés à respecter les clauses des accords d’Evian. Ces accords étaient valables et applicables dans un contexte historique qui n’est plus d’actualité. «Macronus Magnus» essayait de récupérer ces prérogatives présidentielles qui auraient été escamotées par son majestueux Premier ministre Bayrou..
La locution: «L'accord de 1968, c'est le président» ! Exprimée très récemment, par Macron visait en effet, son Premier ministre. Nous savions déjà depuis la nomination de Bayrou à la fonction de Premier ministre, il y a quelques mois de ça, le courant passait peu ou pas du tout avec le président de la république. Bayrou voulait, en effet, remplir le vide catastrophique laissé par un président peu énergique avec des aptitudes d’un chef d’Etat trop limitées. Les revers diplomatiques subis par la France en Afrique, notamment avec l'Algérie, sont là pour en témoigner l’effet. La situation financière de la France n’a jamais été aussi épouvantable, selon les experts français qui sonnaient l’alarme depuis des mois, avec un Macron préférant passer le temps des accords historiques qui ne sont plus d’actualité.
Macron "récupère" ses forces et ses prérogatives
- par A. Benabdellah
- Le 05 Mars 2025
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