Pour se défaire de la dépendance des hydrocarbures… Et bien, c’est simple ! Il faudrait se concentrer sur d’autres activités économiques... L’industrie, la technologie, l’agriculture, la pêche, le tourisme… l’économie des services et affaires…si l’on veut, on peut. Seulement, il faudrait «vouloir» sincèrement et avec abnégation. Il faudrait, du coup, imaginer, que nous ne sommes pas un gros pays producteur et exportateur des hydrocarbures… Ainsi, quand il y a des stratégies industrielles à la hauteur des espérances, savamment soutenues, en ce moment, l’on peut se permettre d’espérer qu’un jour on réalise nos conquêtes légitimes de pays explorateur ou fournisseur de produits manufacturés. Le complexe d’El Hadjar, la Sonacome, l’ENIE, et d’autres compagnies qui avaient imposé leur label sur le plan international, ont été, comme, nous le savions tous taillées en pièce suite à un «complot» (oui bien lire complot) où des algériens - soit disant?- auraient pris part dans une lâche manigance ayant ciblé le réseau industriel algérien qui a été réalisé dans un laps de temps au cours de la décennie 1970… après le décès du regretté H. Boumediene, l’on avait commencé à chercher la petite bête à ce choix économique. Avant son démantèlement, il avait fait objet –rappelle-on- d’une ignoble campagne de dénigrements, que ce soit dans les cafés publics ou par l’entremise d’une certaine presse au service d’une puissance étrangère. Il n’était pas question que ces «bougnoules d’indigènes puants» apprennent la maitrise de l’industrie et la technologie.. Leurs missions devraient se limiter à fournir du pétrole et du gaz à gogo et pour quatre sous. Contre ceci, ils recevront des produits manufacturés, des médicaments et même du blé, parfois même des oignons !! Cela paraissait même pour leurs suppôts de l’intérieur une très bonne solution en étant la voie la plus facile, la plus directe et la moins fatigante. Il suffirait que des petites commissions de quelques millions de dollars soient versées dans des comptes bancaires secrets, appartenant à «des hommes d’Etat». Si nous voulons une économie variée, nous devons d'emblée penser comment la protéger des mains invisibles qui n’aiment pas voir le moindre petit bien pour ce pays. Le discours soulevant la question de la dépendance économique des hydrocarbures, ne date pas d’aujourd’hui. Nous l’avons appris, il y a plus de 30 ans de ça… Exactement, avec les discours tautologiques du début des années 1990, louant et vantant à volonté le multipartisme et l’économie du marché. Il y avait, en effet, plus de blabla que de sincérité et de dévouement…
La dépendance aux hydrocarbures! Comment s’en défaire?
- par A. Benabdellah
- Le 25 Février 2025
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