Effectivement et avec preuves à l’appui, des crimes «de poids lourd» ont été commis dont les victimes ne sont autres que des concitoyens algériens. Ce n’était pas du commérage des cafés. Cela a eu lieu pendant la guerre de libération et les documents sont là afin d’en apporter les témoignages irréversibles…L’on se rappelle, comme si cela datait d’hier, qu’au mois de février 1960, la France coloniale avait, rappelle-t-on, procédé à des essais nucléaires. Selon la version de la propagande colonialiste de l’époque, ces essais innocents étaient purement «scientifiques», c'est-à-dire au service exclusif de la science. Il n’y aurait jamais une aussi bonne couverture en vue de leurrer tout le monde. Au moment où l’on s’était mis à servir la science, des crimes ont été, chemin faisant, commis contre des Algériens… En vue d’affaiblir et de rendre futile ce qui s’était passé, l’on a soulevé les cas des français qui avaient été également touchés «involontairement» par la radioactivité. Il y avait des morts naturellement et d’autres qui ont continué à vivre avec les séquelles dues à la contamination radioactive. Mais jusque-là, il n’y avait pas de crimes proprement dits, puisqu’ il s’agissait, du moins officiellement, d’accidents de parcours, que ce soit pour les militaires français ayant participé aux opérations d’essais dans la région Reggan où les Algériens riverains qui ont été contaminés peut-être à leurs insu ! Ou peut-être aussi par manque de précaution ! qui sait, enfin, tout est possible ! Cependant, la version crime avait eu lieu quand des prisonniers de droit commun ont été transférés de la prison de Mascara pour servir de cobayes à «la science française» et pour que la France devienne un membre du club des puissances nucléaires. C’était la France, en effet, qui allait apporter l’aide nécessaire à son allié éternel «l’Entité sioniste» à se doter d’une industrie nucléaire. Ces chouhada seraient environ au nombre de 150 prisonniers, tous de droit commun, emmenés de la prison de Mascara. D’autre part, il y a quatre ou cinq ans de ça, l’ex-ministre des affaires algériennes, Boukadoum, avait estimé, à l’époque, tout en se référant aux données des chercheurs, que la puissance des essais de l’opération «gerboise bleue» serait égale à quatre fois la puissance destructrice de la bombe d’Hiroshima au japon en 1945. Nous remarquons déjà que la version française et les quelques médias algériens alignés sur cette position, préfèrent se limiter à la thèse de l’accident survenu involontairement.
Des crimes «scientifiques» commis par la France nucléaire
- par A. Benabdellah
- Le 14 Février 2025
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