Emmanuel Macron s'oppose au projet de Donald Trump visant à relocaliser les Gazaouis et à transformer Gaza en une destination touristique. Dans une interview à CNN, il affirme que Gaza est un territoire habité par deux millions de personnes et qu'on ne peut pas simplement les déplacer. Il insiste sur le respect de la population palestinienne, ainsi que de la Jordanie et de l'Égypte, qui subissent des pressions pour accueillir des réfugiés. L'ONU avait déjà mis en garde contre un risque de «nettoyage ethnique», alors que les bombardements israéliens ont causé plus de 47 000 morts, selon les autorités sanitaires de Gaza. Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié de «scandale» la proposition de Donald Trump visant à placer Gaza sous contrôle américain et à déplacer les Palestiniens, dénonçant une mesure contraire au droit international. Lors d'un débat pré-électoral, son rival Friedrich Merz a partagé cette position, exprimant également son opposition à cette idée. Le Premier ministre britannique a rejeté cette proposition en affirmant que les Palestiniens «doivent être autorisés à reconstruire » dans le cadre d'une solution à deux États, mais sans condamner explicitement l'idée de Trump comme une tentative de nettoyage ethnique. Pendant ce temps, des voix au sein du Parti travailliste exhortent Starmer à adopter une position plus ferme contre l'administration américaine. « Gaza appartient aux Palestiniens et fait partie intégrante du territoire palestinien », a affirmé, Guo Jiakun, un porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, en réponse à une question sur le plan contesté du président américain, Donald Trump, de vider le territoire de ses habitants. L’Europe craindrait le pire avec la «folle» idée de Trump qui remettra, sans aucun doute, l’ordre international et mettra fin à l’existence même de l’ONU. Ce projet risque de balancer l’Humanité à l’ère du capitalisme « sauvage » et « colonial » et tuera définitivement le libéralisme. Déjà, les propos de Trump sur Gaza rappellent d'autres idées lancées par le président américain : annexer le canal de Panama et le Groenland, faire du Canada le 51e État américain, ou envoyer les «criminels endurcis» américains au Salvador. Comme les autres, sa proposition bute sur une multitude d'obstacles. Contrairement à ce qu'affirme Donald Trump, les États arabes s'opposent au projet. L'Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et le Qatar, considérés comme les alliés des Américains, ont rejeté samedi toute «atteinte aux droits inaliénables» des Palestiniens. L’Égypte entend « présenter une vision globale pour la reconstruction » de la bande de Gaza qui garantira le maintien des Palestiniens sur leur terre. Aujourd’hui, les pays arabes doivent mettre de côté leurs différends et travailler main dans la main pour faire avorter le plan de Trump et faire face à ses intimidations.