La lutte contre le trafic de stupéfiants ne fait qu’accroitre avec le temps. Les trafiquants, barons et dealers, développent chaque jour des méthodes et des stratagèmes, de en plus en plus diaboliques, afin de déjouer les stratégies et les tactiques mises en place par les dispositifs humains, matériels et juridiques mobilisés, en vue de lutter contre la propagation de ces poisons. La lutte contre toutes sortes de drogue avait pris depuis longtemps un aspect mondial, L’Algérie fait donc, partie de cette toile d’araignée planétaire, menée par une espèce de gens malhonnêtes, cupides et sans scrupules, agissant sur l’ensemble du globe. Le problème en Algérie, c’est qu’il y a des trafiquants et des complices. Les barons ou les dealers de proximité ne peuvent agir, sans se faire des complices qui acceptent toutes les offres afin de faciliter le travail aux premiers. Sur le plan organique, il y a pas trop de déférences entre les barons de la drogue et ceux agissant dans la spéculation et l’économie parallèle. C'est-à-dire qu’ils ne peuvent jamais réussir leurs forfaits, sans avoir des acolytes avec des pieds bien fixés dans les institutions de l’Etat. La dernière affaire du genre a eu lieu dernièrement à Oran où les services de police ont réussi, brillamment, un important coup de filet. II s’agit du démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de cocaïne. Ainsi, plus d’un quintal de drogue de synthèse a été saisi et une bande d’auteurs présumés arrêtés. Voilà, parfois ça marche, parfois non! Il n’y a pas de coup de passe réussi, sans se faire des acolytes quelque part dans les institutions de l’Etat. Et c’est comme ça, que ça se passe dans tous les pays du monde entier, avec en considération la force et la faiblesse de chaque Etat. Si l’affaire du trafic de drogue est, avant tout, une mission spéciale des services de sécurité, directement concernés par ce genre de crimes, en collaboration étroite avec l’institution judiciaire nationale, le rôle du citoyen n’est pas à sous-estimer dans cette lutte. La vigilance du citoyen est importante dont l’on ne pourrait pas imaginer l’importance. Dans la Cité, dans le quartier populaire, dans le village, dans le douar, le citoyen honnête est appelé à être constamment sur le qui-vive. Les institutions d’essence éducative, comme la mosquée, l’école, l’université, sont appelées à participer à cette croisade, en organisant des journées nationales, afin de faire prendre conscience aux citoyens sur les dangers de la drogue sur le plan social…