Les imprudents de la route

Les imprudents de la route sont, la plupart du temps, les victimes de leur imprudence. Ceci, c’est seulement quand ils n’emportent pas avec eux d’autres innocents. Les bilans des décès et des blessés annoncés annuellement, sont de plus en plus lourds. Voyez-vous les imprudences mènent, constamment au lourd tribut à payer, que ce soit en terme de vie, de santé ou d’argent. Les pertes matérielles causées par les accidents de la circulation se comptent annuellement, en milliards de dinars, selon des rapports émanant des ministères de l’Intérieur et des Transports. Ces bilans sont attestés par les chiffres annoncés par les compagnies d’assurances nationales. La route restera, quand même, une des premières causes provoquant un nombre important de décès, des infirmités et des dégâts matériels. Et chacun de ces trois conséquences serait générateur d’autres résultats et des impacts dangereusement négatifs sur les plans de la santé publique et de la société. Y aurait-il un brin d’espoir qu’un jour l’on puisse mettre fin à ces carnages ou «le terrorisme de la route» comme certains préféraient le designer? Pour le moment et jusqu’à preuve du contraire, toutes les méthodes et les stratagèmes, utilisés jusque-là par les pouvoirs publics, n’ont donné que peu ou pas de résultats. En attendant des jours meilleurs, l’on va se contenter de compter les morts, les blessés et établir les bilans en dinars sur les pertes causés… Pour les autorités concernées directement par cette situation déplorable, les causes récurrentes sont le non respect du code de la route par la plupart des conducteurs. Comme par exemple, faire de la vitesse, là où elle a été prohibée par le code de la route. Le chauffard est animé, sans raison logique apparente, par cette envie d’aller plus vite et d’arriver plus vite encore à destination. D’autre part, ce sont les citoyens qui préfèrent cette thèse, selon laquelle les accidents sont causés par la qualité inadéquate des routes qui ne répondent pas selon leurs avis, aux normes justes. Si ces conducteurs savaient d’emblée que les routes sont mal faites et inadaptées, ils devraient donc doubler de prudence et faire preuve de plus d’attention où l’on met le pied. La modernité avait apporté beaucoup d’éléments de confort dans notre vie. Cette dernière est devenue plus facile qu’il y a un siècle par exemple. Seulement, ce confort avait opéré des profonds changements dans notre conduite. C’est être constamment pressé, c’est vouloir arriver toujours plus tôt que prévu. C’est bien cette fatigante course avec le temps qui serait derrière pas mal de nos malheurs.


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