Bientôt la rentrée sociale

C’est fini les beaux jours de repos et des vacances! Tout le monde devra rejoindre son lieu de travail, son champ ou son école. Ce sont les retrouvailles avec une nouvelle année sociale de labeur et de sérieux. Cela a bien coïncidé avec les élections présidentielles et l’instauration d’un nouveau gouvernement, donnant l’impression d’un air augurant une nouvelle ère, que tous les algériens espèrent, avec conviction qu’elle serait meilleure que la précédente. Au cours de la campagne, le président réélu a donné des promesses qui ont été enregistrées. Donc, c’est à Me Tebboune de se montrer à la hauteur de ses promesses. Il a encore cinq bonnes années devant lui afin de voir ses engagements prendre le chemin de la concrétisation. Nous tenons par le biais de cette chronique à attirer l’attention du président de la république, fraîchement réélu, que ses engagements ne seront jamais ou du moins une partie importante, tenus, sans opérer des «purges»,- pas forcément staliniennes- au niveau de quelques institutions où le grand mal de l‘Etat se prolifère dangereusement. S’il réussit un jour à mettre hors d’état de nuire les quelques réseaux «occultes» ayant main basse sur l’économie, il sera glorifié haut et hissé sur un piédestal. Il aura libéré l’Algérie d’un grand mastodonte qui empêche son démarrage réel vers les cimes de la réussite. Tout programme de redressement national, qui ne prend pas en considération cette question pertinente, le résultat serait comme rien de fait. C’est pour cela que la rentrée sociale de cette année ne sera pas différente de celles des années passées, avec les mêmes tares récurrentes et les mêmes insuffisances qui se répètent. Pourquoi ? Parce que les mêmes freins d’achoppement existent toujours. Mais pourquoi tout ça ? Eh bien, parce que nous savons d’expérience que toucher aux «freins» cela voudrait dire, toucher aux intérêts des uns et des autres. Toucher aux intérêts des uns et des autres, cela voudrait dire toucher aux équilibres maintenant par un cheveu le statu quo. L’on pourrait créer des commissions de réformes ciblant tel ou tel secteur : justice, santé, administrations locales entre autres… Mais en réalité, aucune réforme ne sera prise en considération de façon sérieuse. Il y a plus de vingt ans que ces commissions de réformes ont vu le jour. Finalement, aucune décision de changement concrète importante n’est passée au stade de la réalisation pratique.. Annoncer la mise sur pied des commissions n’était qu’un simulacre de réformes afin de gérer les foules qui se tiennent par les oreilles.


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