L'Algérie renforce ses réserves de blé en achat

Vendredi, le blé a montré des signes de reprise après une période de baisse. Un rapport positif sur les ventes à l'exportation de l'USDA a contribué à inverser la tendance, soutenant les échanges de blé. La mauvaise récolte de blé en Russie continue de créer des opportunités pour le blé américain sur le marché international. L'USDA anticipe une augmentation des exportations de blé américain. Cependant, cette hausse pourrait être limitée par la concurrence de l'Argentine où les récoltes sont en bien meilleure forme que l'année dernière. Les chiffres actualisés sur l'offre, la demande et la production, seront publiés par l'USDA le 10 janvier. Le prix du blé pour livraison en mars a augmenté de 1,2% à la Bourse de Commerce de Chicago vendredi. Cette hausse a été soutenue par de grands achats récents effectués par des pays comme l'Égypte et l'Algérie. Selon AgResource, «Les récents achats importants par l'Égypte, l'Algérie et l'Arabie Saoudite ont rehaussé les évaluations mondiales du blé », ces pays ayant majoritairement acheté du blé de la Russie. Cependant, à long terme, AgResource prévoit une baisse de la demande d'exportation, ce qui pourrait limiter les hausses futures des prix du blé. L'Algérie a, selon Reuters, acheté environ 1,17 million de tonnes de blé meunier lors d'un récent appel d'offres. Cela laisse présager un potentiel retard dans la prochaine adjudication, entravant ainsi les opportunités d'exportation pour le blé de l'UE, surtout compte tenu des quotas d'exportation imminents de la Russie à partir de février. Les traders s'attendent à ce que la région de la Mer Noire soit la principale source pour cet achat algérien, avec des contributions limitées attendues de l'Europe de l'Ouest. Le marché suit également de près les nouvelles en provenance d'Égypte où le nouvel acheteur d'État des céréales, Mostakbal Misr, aurait sécurisé suffisamment de blé, principalement en provenance de Russie, pour répondre aux besoins du pays jusqu'à la fin juin 2025. Cependant, l'absence de détails précis concernant la chronologie, le prix et la nature de ces contrats, a conduit certains traders à douter de la taille réelle des transactions. De plus, une hausse des prix des exportations russes cette semaine a contribué au soutien global des prix du blé de l'UE. Le blé russe à 12,5 % de protéines destiné à l'expédition en janvier s'élève désormais à environ 237-239 dollars par tonne, contre 235-238 dollars avant Noël.