La loi de finances 2025 marque une avancée majeure dans la modernisation du système fiscal en Algérie. Axée sur l’optimisation du recouvrement fiscal et la transformation numérique des finances publiques, elle reflète les priorités stratégiques du gouvernement. Selon le ministre des Finances, Laâziz Faïd, cette réforme s’intègre dans une vision globale visant le développement durable et le renforcement de la stabilité socio-économique du pays. La loi de finances 2025 introduit des mesures significatives pour renforcer la lutte contre l’évasion fiscale en Algérie. L’article 100, consacré à l’échange international d’informations fiscales, inscrit le pays dans une dynamique accrue de transparence, alignée sur les standards internationaux. Cette disposition marque un tournant décisif dans les efforts de modernisation du système fiscal national. Cependant, selon les déclarations de la Directrice générale des impôts, Amel Abdellatif, sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le recouvrement en fiscalité ordinaire a augmenté de 5,5 % en 2024. Elle a précisé que les montants recouvrés sont passés de 2,401 milliards DA à 2,534 milliards DA au 31 octobre 2024, marquant une progression notable dans cet important chantier de l’administration fiscale. Selon les déclarations de la Directrice générale des impôts, Amel Abdellatif, sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le recouvrement en fiscalité ordinaire a augmenté de 5,5 % en 2024. Elle a précisé que les montants recouvrés sont passés de 2,401 milliards DA à 2,534 milliards DA au 31 octobre 2024, marquant une progression notable dans cet important chantier de l’administration fiscale. Mme Amel Abdellatif, Directrice générale des impôts, a dressé un bilan positif de la numérisation du secteur fiscal. Elle a souligné les avancées réalisées grâce aux portails en ligne « Jibayatic » et « Moussahamatic », dédiés à la déclaration et au paiement des impôts. Elle a également mis en avant les performances de la plateforme « Tabioucom », destinée au paiement des droits de timbres fiscaux. Lancée le 8 août dernier, cette plateforme a permis d’éditer 113 937 quittances en seulement quatre mois, générant un montant recouvré de 332,6 millions de dinars. Pour améliorer ses prestations, la DGI travaille sur neuf interfaces, prévues pour être achevées d’ici le premier trimestre 2025. Quatre de ces interfaces sont déjà finalisées, notamment celle reliant la DGI au ministère de l’Intérieur, permettant de connecter le numéro d’identification fiscal (NIF) au numéro d’identification national (NIN).