Le bon qualitatif de l'industrie algérienne

L’Algérie de 2024 voudrait-elle renouer avec l’Algérie de 1970 ? C’était un large programme d’industrialisation qui a été réalisé sous la haute direction du regretté président Houari Boumediene. Jamais l’Algérie indépendante n’avait pu réaliser un aussi prestigieux réseau industriel ; malheureusement ce réseau a été mis à mort, dès que son inspirateur s’était éteint brusquement, dans des circonstances mystérieuses non encore élucidées. L’on avait fomenté toutes sortes de stratagèmes et d’argumentations fallacieuses, afin de justifier ce «patricide». Dernièrement, nous avons constaté une intention sincère de bien vouloir, donner un bon départ à une industrie algérienne capable de tenir tête aux plus aguerris de l’industrie mondiale ou du moins régionale. Cela n’exige pas uniquement un engagement administratif ou politique …mais, plutôt technologique perforant. La concurrence technologique et scientifique, sur le plan mondial, est plus que jamais acharnée. Avons –nous, d’ailleurs, un capital en termes d’expérience et de savoir-faire capable de soulever en Algérie «une révolution industrielle»? Une autre question! Comment faire avec ces gens, ces faux Algériens, ces traîtres, masqués par un faux nationalisme, qui sont très allergiques à toute forme de réussite en Algérie. N’étaient-ce pas eux qui avaient entamé la mise en pièces du tissu industriel algérien, au cours des années 1980 sous différents alibis. C’étaient eux qui engageaient cette race maudite de «directeurs - destructeurs», savamment choisis dont la mission sournoise consistait à fomenter les conditions objectives menant, en fin de compte, à la déconfiture de telle ou telle société industrielle. Dans la presse de l’époque, l’on avait de façon récurrente dénoncé, parfois et avec véhémence, ce qu’on appelait «l’industrie industrialisante», de l’époque socialiste. Actuellement, il y une industrie en Algérie qui «clopine»!!??. Elle aura besoin de beaucoup de performances afin de s’imposer et mériter le respect du citoyen algérien d’abord, ensuite du client étranger. Il y a un demi-siècle, les pays industriels se comptaient sur les doigts. Actuellement, tout le monde tente l’expérience de l’industrie, de la science et de la technologie. Les marchés mondiaux sont saturés, par une surproduction. Parfois, l’on fait appel au concours des Services de Renseignements pour faire l’espionnage scientifique et industriel, en vue de casser les concurrents. C’est de ça que j’insinuais plus haut! Sommes-nous capables de tenir tête à ces mastodontes de l’industrie, notamment de l’UE avec lesquels nous allons renouveler dans une année les clauses des accords dits: d’Association de 2005.


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