La drogue fait des ravages Mais, pourquoi ?

La drogue se vend d’une façon à dire qu’elle n’est plus ce produit dangereux, nocif pour la santé mentale humaine. Voulez-vous dire qu’elle se vend comme des cacahuètes ? Oui, et bien ce que je voulais dire. Cela pourrait insinuer que cette situation apparemment, très grave, serait la conséquence logique d’un relâchement de la part des services de sécurité concernés et de la justice ? Non ! Pas du tout ! Le vrai facteur derrière tout ça, serait bien – à notre avis- un manque flagrant de la coopération de la part des citoyens à cet effet. Autre facteur encourageant la propagation du phénomène, ce sont les textes juridiques manquant de rigueur dans la lutte contre toute sorte de manipulation de la drogue, que ce soit le trafic, la vente ou la consommation. S’il y a des lacunes de la part des Services de sécurité et de la justice, cela n’est pas constatable au niveau institutionnel, mais au niveau individuel. Ce ne sont pas les services de police, de la gendarmerie ou de la justice en tant qu’institutions étatiques qui manquent aux devoirs de la lutte. Il y a certainement des individus aux seins de ces appareils qui ne ratent jamais les occasions qui s’offrent à eux, afin de « trahir » la confiance que leur aura accordée par le seul effet irrésistible à l’argent sale. En conclusion, ce sont un pâté de facteurs, plus au moins objectifs, ayant concouru à générer cette déplorable situation. Ce n’est pas du tout une façon de la justifier, mais à vrai dire, la même situation pourrait se trouver dans n’importe quelle autre contrée de la planète. L’Algérie ne fait pas l’exclusivité. Nous vivons sous le même firmament avec d’autres nations où il se produit le bien et le mal. Les associations de la société civile, les lieux de culte, les établissements de l’Education nationale, les médias etc…pourraient ainsi, s’impliquer dans la lutte contre la drogue et apporter leurs concours à cet effet. C’est sûr ! Ça serait un parfait apport éducatif et moral, plutôt préventif. Au fait, rien ne remplace une mobilisation sécuritaire directe. Tout le trafic national de la drogue a ses tentacules et ses ramifications à l’étranger. Les « frères » trafiquants marocains et algériens ne sont pas du tout concernés par les ruptures politiques et diplomatiques, ainsi que la fermeture des frontières entre les deux Etats. « Les poisons » continuent à transgresser les interdictions imposées. Les frontières également vulnérables avec les pays du Sahel n’étant pas sécurisées. Ces pays où il n’y a pas de démarcation visible entre djihadisme, terrorisme et trafic de drogue.