«Effet positif» du décret 24-279 sur le café et les marges bénéficiaires . Des opérateurs et des commerçants dans l’œil du cyclone

«Les derniers décrets exécutifs parus au JO sur les prix plafond à la consommation des viandes rouges, des légumineuses et du café ainsi que les prix plafonnés à leur importation et distribution ont eu un «effet positif» sur la consommation de produits stratégiques dont ceux qui sont subventionnés» ont affirmé jeudi des responsables de commerce à Oran. L’un de ces décrets à savoir 24-279 sur le prix plafond à la consommation du café et les marges bénéficiaires, a en effet contraint certains commerçants à réfléchir, à trente-six fois, avant de gonfler leur marge bénéficiaire au risque de se confronter à des peines sévères, dit le chargé du bureau de contrôle des pratiques commerciales au niveau de la direction de commerce de la wilaya d’Oran. Ce décret sur le prix du café à la consommation, a-t-il précisé, a chamboulé complètement le comportement des commerçants de gros et de détail de la filière café, qui devront ainsi mettre à la loupe la pratique de gonflement des prix et des marges sous peine de se faire surprendre par les brigades spéciales de contrôle des marges bénéficiaires des produits subventionnés. Ce décret sur les marges bénéficiaires sur le café a demandé des études en amont et des calculs sur le coût de revient d’un produit, selon d’une part sa disponibilité sur le marché et d’autre part le pouvoir d’achat. La stratégie du gouvernement, sur décision du président de la république, a été d’abord d’assurer les approvisionnements du marché par tous les produits de première nécessité et ensuite baliser la voie vers des mesures efficaces sur les marges bénéficiaires réglementées et légales. C’est un véritable coup dans la fourmilière qui a été asséné à certains opérateurs indélicats de la filière du café dont plusieurs ont été attrapés dans de beaux draps et sévèrement condamnés à Oran, suite à leurs agissements tendant à gonfler les marges bénéficiaires de certains produits stratégiques subventionnés, sur lesquels d’ailleurs pèse une demande annuelle accrue des consommateurs.