Sort des déblais issus des travaux réalisés. Des barrières de chantier hors normes

Nul doute que les déblais, résultant des travaux réalisés au niveau des chantiers de construction, constituent également un autre vivier de déchets dont la collectivité peine souvent à s’en débarrasser, faute de mesures répressives à l’endroit des constructeurs. On a beau constaté l’implication sur le terrain par les promoteurs dans l’exécution des instructions des responsables concernant notamment les évacuations de déchets solides de chantiers et les rétablissements des états de voirie et autres espaces squattés par ces décombres, par des mises en place de barricades ou plaques d’indication délimitant les périmètres des chantiers. La barrière de chantier est une obligation sine qua non pour les promoteurs afin d’isoler leurs chantiers des regards curieux mais aussi pour délimiter leurs espaces loin des chaussées de la circulation piétonnière et routière. Elle doit être faite aux normes adéquates souvent en fer, en métal et non en bois et en ce sens qu’en aucun cas, elle ne doit pas gêner la circulation. Pour autant, les promoteurs adhèrent-ils tous à ces règles? La barrière de chantier permet un balisage rapide en version fixe, extensible ou pliable, facile d’ailleurs à installer pour assurer la sécurité des travaux engagés. Parfois, une barrière temporaire qui est formellement mise en place pour sécuriser des travaux, est utilisée pour masquer les flux des déchets solides et autres déblais de façon que ces derniers échappent aux soupçons et constat des responsables. C’est là d’autres «errements» de la part de certains constructeurs parce qu’une barrière de chantier est normalement recommandée pour protéger et sécuriser des travaux et non des déchets. A chaque fois, les responsables locaux font des descentes sur les chantiers et des mises en demeure sont adressées aux défaillants mais force est de s’apercevoir que le phénomène a plutôt l’air de persister depuis un certain temps notamment au niveau de certaines parties périphéries du chef-lieu.


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