La gestion budgétaire est définie par les spécialistes des finances comme un Plan de calcul des recettes et des dépenses présumées lequel permet un contrôle «plus rigoureux» de la rentabilité et de l’évaluation de l’avancement de tous types de projet afin de simplifier, par exemple, le travail des ordonnateurs de budget ainsi que celui mené par les contrôleurs financiers. A ce titre, l’année budgétaire 2023-2024 est classée, de l’avis de ces spécialistes, «proportionnellement clémente» par rapport aux exercices écoulés, notamment en matière de lancement et de clôture des projets dits «sectoriels». Un rapport accablant de la DPSB fait état en effet d’un taux de clôture de 41% des opérations inscrites à l’indicatif des plusieurs secteurs. Comment les secteurs sont-ils parvenus à ce taux de clôture de leurs projets? Quels ont été les solutions pratiques pour améliorer la gestion budgétaire de ces projets? Pour assurer une gestion budgétaire cohérente et claire, la DPSB se devait d’instruire les secteurs, de définir les objectifs et les prévisions en matière d’élaboration et de suivi budgétaire pour atteindre une gestion solide des projets qu’ils soient lancés, en cours ou à l’arrêt, encore que dans ce cas présent de figure, la wilaya n’enregistre aucun projet à l’arrêt, du moins durant les deux dernières années. La DPSB qui est un service de contrôle et de suivi budgétaire «déconcentré», relevant directement de la Direction générale de Budget au ministère de Finances, a instauré certaines «règles baromètres», dans le domaine du calcul et de l’évaluation de l’exécution des programmes aussi bien sectoriels que communaux, conformément aux dispositions de lois et suite à l’adoption de la dernière circulaire de janvier 2023. Elle établit, avec précision, sans immixtion ou intrusion des ordonnateurs, les étapes principales des projets et programmes pour le cas, par exemple, des opérations qui sont en cours de réalisation, durant l’année de l’allocation de l’affectation budgétaire. Le dernier rapport de la DPSB qui a été jugé extraordinaire par les élus, permet un nouvel éclairage sur le développement à travers notamment le suivi des projets, ce qui, parfois, déplait à certains secteurs qui enregistrent un taux faible de consommation des budgets. Le rapport qui a été présenté à la wilaya, détaille, au millimètre près, l’avancement des programmes inscrits ou notifiés par les secteurs. Il est utile de noter que l’avancement d’un projet ou programme donné ne se définit pas uniquement par le taux physique des travaux mais aussi par la consommation des budgets sectoriels.