20 jours pour les Consultations et 3 mois pour le lancement des Opérations. Le wali met en garde les P/APC

L’objectif d’un PCD (plan communal de développement) est de doter une commune d’une vision nouvelle de développement local élaborée à partir de tous les instruments d’urbanisme nécessaires et d’une globalisation des démarches cahiers de charges, études, suivi et soumissions aux marchés compris. Dans ce cadre précis, le wali Sayoud Said avait adressé récemment une directive claire et nette aux PAPC notamment dans le domaine du lancement des plans communaux de développement. Devant le retard enregistré par certaines communes dans le lancement des opérations et à la veille de remise de nouvelles cagnottes PCD pour l’année 2025, le premier responsable de la wilaya d’Oran s’est montré à tous point de vue rigoureux et ferme instaurant à cette occasion une «discipline budgétaire» qui repose sur une matrice des évaluations régulières de la consommation de crédits alloués aux projets et aux opérations inscrits pour éviter les retards de réalisations et leurs conséquences sur les budgets affectés aux communes par les collectivités locales. Ainsi, il apparaît lors de l’une des dernières instructions émanant du Chef de l’exécutif local que, s’agissant par exemple des opérations lancées par les communes et du contrôle permanence des dépenses et de l’évolution de la situation de la consommation des crédits qui leur sont affectés, les communes sont dorénavant exhortées de lancer les consultations des projets en 20 jours, d’autre part, les opérations dans un délai n’excédant pas les trois (3) mois et que dans le cas contraire où ces dispositions clés du code communal ne seraient pas prises en considération par un maire d’une commune, il serait procédé à l’annulation pure et simple des opérations inscrites non lancées dans leur délai imparti et la réaffectation de leurs budgets au profit d’autres communes qui en ont besoin. L’échec des plan établis précédemment dans le domaine de contrôle des programmes locaux lequel a été suivi par la nouvelle stratégie du développement par la révision profonde du schéma national du Code communal, qui confère entre autres de larges attributions et des prérogatives aux élus locaux concernant d’une manière générale le développement local, a fait que les président des assemblées communales rendent compte du moindre détail et de la moindre anomalie, particulièrement dans les retards de réalisations du développement local et de lancement des projets ou opérations. C’est dire combien s’annonce palpitante la prochaine rentrée sociale avec cette nouvelle «consigne» qui mesure le niveau de la dynamique du développement local à travers le lancement des projets communaux dans leur ultimatum et une utilisation efficiente des budgets sans risque de non-respect de la rationalité de la dépense et des retards et arrêts injustifiés de projets qui sont dus majoritairement à l’incompétence ou à la défaillance d’un responsable ou d’un ordonnateur au niveau d’une commune.


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