Blad Touahria (Mostaganem). Une commune en quête d'investissement

Blad Touahria est une commune relevant de la daïra de Mesra, dans la wilaya de Mostaganem. L'origine de son nom vient de l'ancêtre de ses habitants qui s'appelait Bentahar. Selon le président de l'APC, M. Mohamed Benattia Boudjemaa, sa population compte 11.066 âmes. Ses infrastructures scolaires se composent de 05 écoles primaires et d'un CEM. Un lycée est en phase de démarrage de chantier. L'histoire douloureuse de cette commune est marquée par la réalisation en 1957 d'un centre de détention où l'armée coloniale pratiquait la torture sur les résistants algériens. Les restes de ce sinistre lieu sont toujours en place. Ils occupent un hectare et demi de superficie et la commune voudrait récupérer cet espace pour réaliser une infrastructure de nécessité publique. Dans le domaine de la culture, il existe une salle polyvalente, gérée par la DJS, où on enseigne des cours de couture, d'informatique et de sport traditionnel (Matreg). On ne peut parler de culture à Blad Touahria, sans évoquer le souvenir du grand maître du chant bédouin cheikh Hamada, de son vrai nom Gouaïch Mohamed. En ce qui concerne la santé, la commune ne dispose que de 03 salles de soins, réparties entre deux douars et le chef-lieu. Le besoin d'une véritable salle polyvalente, très ressenti, a, semble-t-il, été signalé aux autorités et l'assiette de terrain serait disponible dans le cas où sa réalisation était accordée. En matière de sport, il y a la nécessité d'aménager le stade communal pour qu'il puisse s'y dérouler les rencontres de l'équipe de football, dans le cadre du championnat local. Pour cette raison, en ce moment, l'équipe ne participe pas à ce championnat. Ce qui est une source de frustration pour les jeunes de cette commune. Quant au volet économique, la commune ne dispose d'aucune ressource propre et ne peut fonctionner qu'avec les subventions publiques. Pourtant, le président de l'APC nous signale qu'il y a une dizaine de caves jamais exploitées depuis l'indépendance. Ce premier responsable sollicite de la Direction des Domaines qui en est propriétaire, de les proposer à des investisseurs potentiels pour les rentabiliser et offrir ainsi des postes d'emploi à des dizaines de jeunes. Actuellement, ces bâtisses ne font que tomber en ruine. Le problème de logement n'est pas en reste et un quota de 20 logements seulement a été attribué récemment alors qu'il y a 500 demandes, selon les dires du président d'APC.


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