Saïda. Le diktat des taxieurs

Prendre un taxi est devenu un véritable parcours du combattant tant l'anarchie est perceptible dans ce secteur où l'on enregistre une absence totale d'encadrement à la fois syndical et administratif. A la principale station de Saida, située à quelques mètres de l'hôpital "Ahmed Medeghri" et du siège de l'APW, les usagers se disputent les coudes pour prendre un taxi ou un bus surtout ceux qui veulent embarquer pour les communes avoisinantes du chef-lieu de wilaya comme Ain-El-Hadjar ou Oued-Brahim. La question qui se pose: pourquoi ne pas mettre en place un dispositif rigoureux pour servir équitablement les citoyens? Et pourtant, la Direction des transports a été interpellée à plusieurs reprises par des citoyens sur cette situation incongrue mais en vain. La plupart des taxieurs profitent ainsi de l'inertie des responsables concernés pour dicter leur loi devant laquelle les citoyens demeurent impuissants. Aussi et afin d'éviter encore plus le pourrissement de la situation, il est urgent d'organiser ce secteur et de demander à l'APW de se pencher sur ce dossier visqueux et gluant, en programmant une session. Il y va de l'intérêt de tout un chacun car de folles rumeurs circulent sur la manière dont "certains" taxieurs obtiennent des autorisations d'exploitation, de même aussi pour certains patrons de bus qui choisissent leurs lignes préférées.


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