Une nécessité de réorganisation du transport privé. Un secteur par qui la polémique arrive

Depuis la prise des fonctions du Sayoud Saïd le désormais ex wali d’Oran à la tête du ministère des transports, d’aucuns ne cessent d’évoquer la question lancinante problématique liée à la réorganisation du secteur de transport, notamment privé dans la wilaya d’Oran, eu égard aux multiples transgressions aux règles et face surtout à l’absence depuis des années d’un plan de circulation urbain, au sens propre du terme, sauf dans le cas de plans spéciaux de saison estivale. Le nouveau ministre des transports aura, pour dire ainsi, la lourde responsabilité de revoir ce secteur dans plusieurs wilayas spécialement à Oran où comme étant wali, il avait constaté de lui-même de multiples carences dans la gestion de ce secteur malgré les changements et qu’il n’hésitait pas à mettre sur table lors d ses réunions hebdomadaires du Conseil exécutif de wilaya. Parlant de lacunes, le transport urbain actuellement en manque d’inspiration, est encore à la recherche de son passé glorieux des ex régies communales à cause du monopole d’un privé qui s’échine à s’astreindre ou à s’adapter aux nouveaux besoins exprimés par la population, notamment dans les grands pôles urbains comme celui de Misserghine et ce, malgré le rajout de lignes dans les périphéries. Sitôt installé, le nouveau ministre des transports avait appelé cadres et fonctionnaires, d’établissements sous tutelle, à s’engager dans une démarche consistant en la mise en place des mécanismes de gestion moderne. La wilaya d’Oran souffre justement d’une gestion modernisée du transport urbain excepté pour ce qui est du Tramway considéré par les riverains «bénéfique» sans parler de ses prochaines extensions vers Belgaid et l’aéroport. «Le transport urbain privé à Oran, au-delà du fait qu’il n’a jamais pu adhérer à la politique nationale de transport, telle que prônée par les décideurs en haut lieu et les pouvoirs publics locaux, a levé le voile sur une véritable mainmise du privé qui ne se conforme pas aux réglementations en vigueur et il est tout à fait normal qu’il ait énormément besoin d’être revu, corrigé et débarrassé de ses lacunes» souligne un élu local au fait du dossier.