Loi de Finances 2025. Le projet adopté au Conseil de la Nation

Aucune opposition n'a été signalée par les sénateurs concernant les dispositions de la loi de Finances 2025, soumise à l'examen, jeudi dernier et adoptée hier à l'unanimité. L'adoption du projet s'est passée avec une facilité déconcertante alors que le projet de loi a été adopté mercredi dernier à l'APN, après une journée houleuse émaillée de prises de bec entre les députés et la commission de Finances et du budget qui avait rejeté la majorité des amendements proposés par leurs auteurs dans un contexte particulier. Les membres du Conseil de la Nation qui avaient, pour rappel, examiné puis débattu le week-end le projet de loi de Finances 2025, n'ont opposé aucune restriction. Les sénateurs ont donc adopté à l'unanimité ledit projet calculé sur la base d'un prix de pétrole référentiel de 60 dollars le baril comme à l'accoutumée. Aziz Fayed, premier argentier du pays a été jusqu'au bout de sa mission, celle de l'examen et de l'adoption par les deux chambres parlementaires du projet de loi, et ce, avant la démission officielle du premier ministre Nadir Larbaoui et son staff gouvernemental. Les sénateurs et en majorité ceux du tiers présidentiel se sont joints à ceux du FLN et du RND pour éviter toute opposition à ladite loi. Ces positions confortent celles du président du Sénat qui a surtout réitéré la position de l'Etat, celle du renouveau économico-financier par la préservation du volet social. «L'indépendance économique est le cheval de bataille du pouvoir», n'a cessé de marteler Salah Goudjil dans son allocution de clôture des débats puis de l'adoption de la loi de Finances 2025 par les deux chambres parlementaires. Elle consacre dans ses dispositions un grand intérêt au volet automobile, logement, transport, emploi et chômage, investissement, agriculture, entre autres. Rappelons que les recettes budgétaires devraient s’améliorer en 2025 de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l’année 2024, pour atteindre 8.523,06 mds DA, tirées essentiellement par l’évolution de 9% des recettes fiscales. Au niveau du Sénat, l'ambiance était plutôt sereine, marquée par une certaine platitude où le ministre des Finances n'était pas dans une position inconfortable puisque, dit-il sans ambages, devant les sénateurs que «la fiscalité ordinaire s’est avérée insuffisante même pour couvrir les salaires des citoyens, précisant que le PLF intervient pour instaurer le principe d’équité fiscale (...).


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