Festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire à Tissemsilt. 38 wilayas présentes au grand rendez-vous de l’Ouarsenis

La 16eme édition du Festival national culturel de la chanson bédouine et de la poésie populaire, s’est ouverte mercredi soir à la Maison de la culture «Mouloud Kacem Naït Belkacem» de Tissemsilt. Encore une fois, Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis, ville de Sidi M'hamed Bentamra, terre de la chanson bédouine et de poésie populaire, a su prouver l'avantage, la grandeur et l'efficacité de ses hommes et femmes qui se sont lancés un grand défi, quand à l'organisation de ce festival national dans sa 16ème édition. Un grand rassemblement de citoyens à la Maison de la culture «Mouloud Kacem Naït Belkacem» de Tissemsilt, a eu lieu dans la convivialité avec le baroud et les chants religieux, incitant la grande foule à se rassembler, s'aimer et s'entraider.
Cette foule a répondu à l'appel du baroud. Pour la circonstance annonçaient la couleur de la fête. Le rêve des poètes et des chouyoukhs de la chanson bédouin se concrétise enfin, et ce, avec l'organisation de cette 16ème édition du festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire "Chiir el Malhoun", placé sous le haut patronage de la ministre de la Culture et des Arts, Madame Soraya Mouloudji et du wali de la wilaya de Tissemsilt, M. Fethi Bouzaid, organisée sous le thème «Parfum de la qasida dans la nouvelle Algérie». Cette manifestation a été organisée pour rendre hommage aux figures emblématiques du mouvement en l'occurrence, Mohamed Oueld Bel Abbes, Mohamed Bel Ouahrani, Zenagui Bouhafs, Cheikh Djillali Ain Tedles et Cheikh Abdellah Oueld El Aid ainsi que Cheikh Hamada. Tissemsilt, capitale de l'art et d'histoire, a enregistrée, pour ce festival, la participation de plus de 38 wilayas, à savoir les poètes tels que Melahi et Kacem Chikhaoui ( Tissemsilt ) ainsi que les poètes des wilayas de Relizane, de Tizi- Ouzou, d'Oran, de Boumerdes, de Bouira, de Ouargla, de Laghouat, de M'sila, de Blida, de Tamanrasset, Oum El Bouaghi, Bordj Bou Arreridj, de Tiaret, d’Ain Defla, de Guelma, de Bayadh, d’El M’Ghair, d’Oran, de Mostaganem etc.. Pour le volet de la chanson bédouine , on a enregistré la participation de Cheikh Miloud Vialari, et d'autres troupes des 38 wilayas à savoir Tissemsilt, Tiaret, Relizane, Saïda, Oran, Tlemcen, Mascara, Bouira, Bejaia, Ain Defla , Chlef, Adrar, Ouargla, Souh Ahras, Tébessa etc...ainsi que des chouyoukhs.
C'est ainsi que Tissemsilt change vers le meilleur et bouge vers un destin qui séduit, Tissemsilt, la ville de Sidi M'hamed Bentamra, a eu l'honneur d'être la capitale culturelle de l'art et d'histoire, regroupant plus de 38 wilayas, et ce n'est que reconnaissance et justice.
Ce festival national a rendu à la ville de Sidi M'hamed Bentamra son ambiance d'antan". Des poètes et des interprètes venus participer à ce Festival National qui constitue une occasion pour valoriser les styles de musique et de chants bédouins de différentes régions du pays, tout en mettant en lumière de jeunes talents dans ce genre musical traditionnel. Cette générosité, il n'y a rien à redire", déclarent des participants au festival venus des wilayas comme Blida, Ghardaïa, Saïda, Souk Ahras, Boumerdes, Ain Defla, Chlef, Bejaia etc.… "Nous sommes pris en charge et nous ne manquons de rien depuis notre arrivée, la veille du festival", ont-ils affirmé en saluant au passage la population de la wilaya de Tissemsilt, capitale de l'Ouarsenis et capitale d'art et d'histoire, pour sa générosité et son accueil exemplaire et félicitations aux autorités de la wilaya à leur tête le chef de l'exécutif et au commissaire du festival. Lors de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation artistique de quatre jours, organisée sous le thème «Parfum de la qasida dans la nouvelle Algérie», Monsieur Ismail Yabrir, conseiller auprès de la ministre de la Culture et des Arts, a souligné que cet événement est une des manifestations culturelles les plus importantes qu’abrite la capitale de l’Ouarsenis, Tissemsilt, en raison de la richesse culturelle et de la diversité qu’il représente, offrant également un espace d’échange pour les jeunes talents. La cérémonie d’ouverture a été animée par des troupes folkloriques locales et marquée par des récitations poétiques. Le poète Mohamed Mellahi, natif de la région de l’Ouarsenis a présenté un poème louant la générosité et l’hospitalité de ses habitants, ainsi que leur héroïsme pendant la glorieuse Révolution de libération. L’artiste cheikh Miloud, surnommé «El Vialari», a interprété une chanson bédouine dédiée au drapeau algérien, relayée par des poètes qui ont récité des poèmes, notamment révolutionnaires.


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