Environnement. Une ville sale et incivisme des citoyens

Il fait partie du décor quotidien des rues et des boulevards des communes que compte la wilaya d’Oran : l’état d’insalubrité qui défigure ces dernières. L’état d’insalubrité défigure les cités et quartiers et les odeurs nauséabondes témoignent du manque flagrant d’incivisme et d’absence des comités de quartiers et des cités. Nos rues sont malheureusement sales et malpropres, en plus d’un manque criant d’hygiène. Une situation "catastrophique" et honteuse. Oran El Bahia, cette appellation maintes fois répétées par le passé, n’est plus d’actualité aujourd'hui; une simple randonnée à travers les rues et les artères de la ville permet de se rendre compte que l’état de déliquescence en matière d’hygiène a atteint des proportions alarmantes. Les scènes où les sachets d’ordures sont jetés par les balcons, sont légion. En dépit des efforts fournis par les services de nettoyage, certains continuent de ne pas comprendre que leurs gestes d’incivilité individuels polluent l’environnement de tous. Tout au long de l’année, les agents de la commune nettoient les rues, vident les bacs à ordures, ramassent les déchets en tous genres... Un travail de longue haleine, régulièrement mis à mal par l’incivisme de certains qui continuent de se moquer de l’environnement de tous, en jetant n’importe quoi et n’importe où. En dépit des moyens conséquents mis à la disposition de ces communes, elles demeurent malheureusement parmi les plus sales du pays. On a assisté à une prolifération effrénée des décharges sauvages dans toutes les communes de la wilaya qui induisent des risques importants de pollution et par ricochet, une atteinte à la santé publique. La propreté fait partie intégrante des problématiques d’urbanisme de chaque commune du pays. Ce sujet est très important pour une ville car le niveau d’une propreté d’une ville impacte à la fois les habitants, mais également les personnes de passage. La propreté est la première image qu’une ville offre à ses habitants et à ses visiteurs. La ville met un point d’honneur à agir dans ce domaine. Une question reste posée : pourquoi la ville de Mostaganem, a titre d’exemple, pourtant à 80 kilomètres d’Oran, est propre et ses habitants sont civiques?  


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