Emballages de matières biodégradables en plastique. Qui sont ces récupérateurs clandestins qui écument les bacs à ordures...?

La récupération des emballages et d’autres matières présentées comme biodégradables comme le plastique qui, rappelons-le, revêt une importance cruciale pour l’industrie du recyclage dan la deuxième ville d’Algérie, n’est pas sans enregistrer des défaillances malgré ses atouts positifs sur le terrain. La prolifération de récupérateurs clandestins ou informels spécialisés dans le ramassage en nocturne de matières cartonnées et de bouteilles en plastique n’est pas sans causer un préjudice aux centres de collecte officiels, en ce sens que ces matières récupérées partent dans des destinations inconnues, ce qui suppose la multiplication de ce qui est communément appelé «Centres de collecte» à travers tous les quartiers du chef-lieu et au niveau de toutes les communes de la wilaya d’Oran, pour pouvoir recapitaliser le flux important de matières biodégradables en plastique, au vu des moyens mis dans l’industrie du recyclage local.
Un projet a été mis en œuvre de façon de permettre l’intégration des chiffonniers ou des récupérateurs de déchets en tous genres au niveau des Centre d’enfouissement mais force est de constater qu’il existe encore des récupérateurs qui tentent d’échapper à ce dispositif d’intégration, préférant ainsi agir à l’ombre du nouveau règlement régissant le domaine. Ces récupérateurs de déchets, agissant dans la clandestinité, sillonnent toutes les nuits les quartiers de la ville et se permettent, via camions ou petits moyens de traction, d’emporter tout ce dont ils ont besoin à partir de bacs à ordures ménagères. Inutile de deviner les quantités significatives de matières plastiques et des autres déchets de quelque nature soit-il qui peuvent échapper aux centres de collecte officiels et d’enfouissement ni évaluer la traçabilité pour connaître leur vraie finalité, encore moins à quoi ces matières récupérées clandestinement pouvaient servir ?

Par B.Habib

 


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