Le MCO-JSK de samedi punira l’un des deux. Chelle-Benchikha: le test grandeur nature

Après avoir laissé une assez bonne impression auprès des supporters qui ont accompagné leur équipe à Alger pour la rencontre face au champion sortant, l’entraineur du Mouloudia d’Oran sera la grande attraction du choc de samedi au stade Hadefi-Miloud. Malgré la défaite face au MCA, l’écrasante majorité des supporters oranais considéraient qu’ils n’avaient pas à rougir de la prestation de leur équipe sur le gazon du stade Nelson Mandela. La physionomie de la rencontre et le visage montré par les Rouge et Blanc leur ont même redonné espoir de voir le MCO développer un football attrayant et offensif après le «grand n’importe quoi» estampillé Bouzidi. Beaucoup s’attendent, d’ailleurs, à ce que les coéquipiers du capitaine Merouane Dehar montrent un visage encore plus séduisant ce week-end à l’occasion de la réception de la JS Kabylie, samedi à partir de 19h. «En deux jours de présence à la tête du groupe, Eric Chelle a pratiquement transformé l’équipe, comme l’atteste la belle production face au MCA. Pour la rencontre à venir face à la JSK, il aura eu presque dix jours pour bien préparer le groupe. Ce qui me laisse, personnellement, très optimiste quant à l’idée de voir l’équipe monter en puissance et signer une prestation de tout premier ordre» estimait, à ce sujet, un proche du vestiaire, pour lequel l’ancien sélectionneur du Mali «aurait dû être recruté à l’intersaison vu ce qui s’est passé avec Youcef Bouzidi par la suite». N’ayant pas été tenu pour responsable de la défaite à Alger face au team de Patrice Beaumelle, le nouveau patron technique du club d’El-Hamri sait, néanmoins, pertinemment que c’est bel et bien lui qui sera montré du doigt, aussi bien en cas de victoire qu’en cas de défaite. Face à une JS Kabylie humiliée à domicile par le Chabab de Constantine, Eric Chelle passera, en somme, un test grandeur nature, tout comme son alter ego Abdelhak Benchikha, décrié pour son coaching et son management après cette deuxième défaite de rang au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou. Dos au mur et n’ayant presque plus droit à l’erreur, l’ancien sélectionneur national tentera, à coup sûr, le tout pour le tout à Oran où il compte mener son équipe à la victoire à même de desserrer un peu l’étau autour de lui et pouvoir préparer la suite du parcours en toute sérénité. De son côté, l’ancien entraineur de Martigues n’ignore aucunement qu’il sera scruté et certainement jugé à la lumière du comportement de son équipe et, surtout, du résultat de samedi soir. Nul doute qu’un succès face aux Canaris fera monter sa cote en flèche alors qu’un tout autre résultat lui vaudra certaines remontrances et fera, aussi, les affaires de Abdelhak Benchikha.


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