Certains préfèrent appeler cela «le terrorisme des routes»… et, ils ont parfaitement, raison. Pourquoi? Parce que quand le terrorisme sanguinaire sévissait en Algérie, à son summum, dans les années 1990, il n’a jamais laissé des chiffres aussi alarmants de victimes. Par exemple, Un bilan hebdomadaire, émanant de la Protection Civile, concernant la semaine allant du 15 au 21 septembre de l’année en cours, révèle un chiffre inquiétant de 49 morts et 1.550 blessés. Ce sont les résultats couvrant 1.264 accidents survenus à travers plusieurs wilayas du pays. Les facteurs, ayant provoqué ce carnage, sont multiples, allant du bénin au très grave. En effet, ce sont des concours de circonstance qui auraient abouti à cela. La premier du genre, c’est cette envie, cet engouement d’aller vite afin d’arriver plus vite et plus tôt. Tout un chacun qui se met derrière le volant, sait pertinemment qu’il ne jouit d’aucune protection providentielle spéciale, contre un probable accident. Donc, il devrait normalement, mettre en alerte sa vigilance, en assurant la présence permanente de son esprit, le long du trajet pendant la conduite. Ajoutant à cela, le respect à la lettre des injonctions du code de la route et les règles de la conduite. Ce sont les conditions à respecter scrupuleusement, par le conducteur, en laissant les choses, relevant du destin, au destin. Certains évoquent le cas des infrastructures routières qui ne répondent pas, selon eux, aux normes. D’autres préfèrent, en outre, évoquer le manque de fermeté de la part des services de sécurité et de la justice, quand il s’agit de sanctions à prendre à l’encontre les chauffards indisciplinés. En conclusion, donc, il y aurait toute une palette de facteurs qui s’enchevêtrent, afin d’aboutir sur cette situation. Nous avons vu ainsi comment ceux qui désirent arriver plus vite à destination, n’arrivent plus jamais… «Rouler doucement pour arriver sûrement»: disait l’adage d’autrefois. Quand l’on roule plus doucement, on aura plus de chance à arriver, sain et sauf, à destination. Pour les autorités publiques, en charge de ce dossier, l’administration aurait tout fait, afin de mettre un terme ou du moins atténuer la gravité de ce carnage. Selon eux, c’est l’indiscipline régnante dans ce domaine qui serait le facteur numéro un de la profération des accidents de la route, ensuite, viennent en tête les infractions à l'endroit du code de la route. Pour conclure en déception, toutes les mesures prises, accompagnées de sanctions sévères à l’encontre des chauffards, n’ont pas pu les rendre plus raisonnables.