L’été, c’est pratiquement la saison des vacances et des grandes détentes, des voyages, des noces et d’autres choses... Cependant, l’été, c’est également, la saison des intoxications, précisément, des intoxications collectives. Ayant consommé un poulet rôti, parait-il, infesté par la salmonelle, une famille à Sidi Bel-Abbès avait perdu, suite à cela, le père, c'est-à-dire le chef de la famille et le reste de la famille a été, à l’heure de la transmission de cette information, il y a une semaine de cela, dans un état comateux et sous contrôle médical intensif. Cela arrive et arrive souvent, quand les mesures de prudence ne sont pas respectées. C’est généralement le laisser-aller, l’insouciance envers les conséquences graves qui pourraient se produire et qui permettraient la manifestation de ces incidents qui, la plupart du temps, tournent mal… Au cours du long « été algérien » qui débute pratiquement à la mi-mai, jusqu’à la mi-septembre, nous apprenons que ce soit par le biais de la presse ou par l’entremise des réseaux sociaux, pleins d’histoires sur l’intoxication alimentaire, arrivées çà et là à travers le territoire national. Le premier facteur de ces repas copieux ou ces gâteaux croustillants qui tournent mal, sera le manque de précautions que ce soit de la part du consommateur et ou vendeur. L’on n’est pas toujours concentré sur ce qu’on fait. Et, c’est justement, dans ce manque de concentration que le malheur se faufile en vue de causer son forfait. Le vendeur, le restaurateur, le gargotier ou le commerçant, de façon générale, est plutôt concentré sur l’argent. Donc, il lui reste peu d’attention envers ce qu’il fait. Le consommateur est plutôt attiré par le côté alléchant de ce qu’il va acheter et consommer. Mais, qui y a-t-il des services de contrôle de la qualité et d’hygiène mobilisés par les pouvoirs publics dont les missions principales sont de veiller aux contrôle et au suivi des questions ayant trait à la propreté et à l’hygiène, au niveau des commerces liés directement à la restauration et à la vente des produits consommables mais facilement périssables. Je ne peux pas me prononcer sur le fait que ces gens font leur travail avec sérieux et abnégation. En tous les cas, parait-il, ils font leur travail pour lequel ils sont rémunérés. Mais, s’ils le font avec sérieux et abnégation, cela reste à vérifier. Il est difficile de se prononcer avec engagement dans cette affaire. Tout ce que l’on pourrait dire là dessus, c’est bien de faire attention à ce que l’on mange, là où l’on est …La législation nationale devrait se pencher en vue de prévoir des sanctions sévères quand les cas d’intoxication alimentaire toucheraient un plus grand nombre de victimes, notamment dans les repas de fêtes et des grandes tablées.