L'année 2025 est presque partie, emportant avec… plusieurs de nos citoyens, qui par accident de la circulation, qui par maladie. Durant cette année qui s'achève, plusieurs évènements s'y sont bousculés à un tel rythme que les souvenirs s'embrouillent selon les faits qui ont marqué les mémoires collectives, d'autres s'estompent avec le temps. Quoiqu'il en soit, une succession de faits a marqué la wilaya de Saida et ce, à différents niveaux et plus particulièrement sur les réseaux sociaux où la menace est toujours au bout du Clic: dérives, invectives et fausses informations continuent leur bonhomme de chemin. Pour ce qui est de la remise à niveau de la wilaya, d'intenses activités ont marqué la wilaya mais une hirondelle ne fait pas le printemps et là, n'oublions pas d'évoquer les efforts fournis par le wali Mermouri qui, faut-il le dire, est au four et au moulin. Quant à la presse écrite dont on dit qu'elle est l'oeil et l'oreille de l'opinion publique, malheureusement, elle peine à s'organiser. L'autre fait marquant est ce bric-à-brac qu'on appelle dans le jargon Saidi «Soug Lamarine» et son éradication totale. La rue Benaicha respire mieux aujourd'hui et les citoyens peuvent circuler librement. Pour ce qui est du secteur de la Santé, la vie du patient est toujours calculée sur celle d'un Hamster et la population attend toujours la réouverture officielle de l'ancien hôpital. Le secteur du logement: «Tout va très bien, madame la Marquise», comme dirait l'autre mais les familles de souche ont-elles été bien servies ? Telle est la question qui hante les esprits. Quant à l'Exécutif de wilaya, plusieurs directeurs sont partis, remplacés par d'autres qui découvrent pour la première fois la réalité du terrain et ceux qui restent, "prient" le Bon Dieu pour ne pas partir. Pour ce qui est de la CNAS, CNR et Casnos, chacun s'y met de son côté pour sensibiliser et informer ses affiliés. UGTA et autres syndicats autonomes: c'est la guerre des chiffres. Qui est représentatif et qui ne l'est pas? Le CTC, cet organisme de contrôle de la construction ne sait pas s'il est un bureau d'étude ou un "Wachdog" de la Construction et on est toujours dans le jargon des constructions inconstructibles. L'exemple le plus frappant est celui de Oued-Krif qui traîne le boulet du forçat. Parkings sauvages: un Racket qui ne dit pas son nom. Le suicide: ce phénomène prend des proportions alarmantes. APC et APW : nos deux honorables institutions élues sont dans la tourmente et ses représentants savent qu'ils sont tétanisés par les dures réalités.
Rétrospective de l'année 2025 à Saïda. Qui va-t-on mettre sur le podium ?
- par OULD OGBAN
- Le 30 Décembre 2025
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